A compter du 1er juillet 2015, les syndics devront respecter le contrat type de syndic de copropriété créé par la loi Alur.
Le contrat type de syndic de copropriété que devront respecter les syndics à compter du 1er juillet, distinguant les prestations de base incluses dans un forfait, de celles pouvant donner lieu à une rémunération complémentaire, est paru au Journal officiel.
Ce décret qui émane du ministère de la Justice, a été publié au J.O. daté du samedi 28 mars, en application de la loi Alur (pour l’accès au logement et un urbanisme rénové) du 24 mars 2014.
Il s’applique aux contrats de syndic « conduits ou renouvelés après le 1er juillet 2015 ».
Le décret liste les clauses du contrat type de syndic et prévoit que ce dernier perçoive une « rémunération forfaitaire » pour assurer les prestations courantes liées à sa mission, dont une liste « non limitative » est dressée en annexe.
Ce que ces prestations recouvrent :
- La préparation,
- La convocation et la tenue de l’assemblée générale annuelle de la copropriété,
- La tenue de la comptabilité du syndicat,
- L’ouverture d’un compte bancaire séparé,
- L’archivage et l’accès en ligne des documents relatifs à la copropriété.
« Les frais de reprographie et les frais administratifs afférents » à ces prestations sont « inclus dans la rémunération forfaitaire« , précise le décret.
Une liste « limitative », elle, définit les quelques « prestations particulières », hors forfait, pour lesquelles un syndic peut facturer aux copropriétaires des honoraires complémentaires. Il s’agit notamment des prestations relatives à l’organisation et la tenue d’assemblées générales supplémentaires (en sus de l’AG annuelle), et au « dépassement des plages horaires de référence convenues » pour celles-ci.
D’autres prestations, telles que la modification du règlement de copropriété suite à une décision du syndicat de copropriétaires, la gestion administrative et matérielle des sinistres, ou le suivi des litiges et contentieux (hors recouvrement de créances auprès des copropriétaires), peuvent aussi être facturés à part par les syndics.
Le décret est co-signé par le Premier ministre, Manuel Valls, et les ministres de la Justice, Christiane Taubira, de l’Économie, Emmanuel Macron, et du Logement, Sylvia Pinel.