Les taux de crédits immobiliers poursuivent leur baisse atteignant ce mois-ci en moyenne 3 % sur 15 ans, 3,30 % sur 20 ans et 3,75 % sur 25 ans.
Certaines durées ont même reculé de 20 points en mars comme le taux minimum sur 25 ans qui passe de 3,17 % à 2,97 %. Bref, les taux des crédits immobiliers sont bas, très bas et il est temps d’en profiter.
- Mais pourquoi donc les banques baissent autant leurs intérêts ?
D’abord parce que c’est le printemps et que « traditionnellement, le mois de mars est le mois de l’immobilier avec les salons spécialisés qui ont lieu un peu partout en France. », explique notre directrice de la communication, Barbara Coumaros « les banques veulent donc en profiter et capter un maximum de nouveaux clients ».
Ensuite, parce que les OAT, les taux auxquels les banques empruntent elles-même l’argent prêtée ensuite aux particuliers sont très bas. Si emprunter leur coûte peu, elles peuvent donc continuer à prêter à bas prix tout en maintenant une marge raisonnable. Pour le moment « les conditions de crédits ne sont donc pas loin de se rapprocher des plus bas historiques » selon Barbara Coumaros. Cependant attention, alors qu’ils étaient à 2,09 % début mars, « les OAT remontent légèrement à 2,13 % ». Si cette hausse venait à se maintenir, les taux de crédit aux particulier remonteraient donc automatiquement.
- Est-il intéressant de prendre un taux variable ?
Pas dans ce contexte. Les taux variables sont en effet très proches des taux fixes eux-mêmes très bas. Il vaut mieux donc fixer son emprunt à un intérêt fixe très faible plutôt que de prendre le risque d’un taux variable qui remonterait ensuite, même légèrement.
- Profiter du « mois de l’immobilier »
C’est le mois de l’immobilier, les banques partent à la pêche aux clients avec des taux d’intérêts très attractifs, les prix baissent… donc si vous avez un projet, profitez de cette période favorable.
Sans compter que le problème avec des taux planchers c’est qu’ils ne peuvent pas baisser davantage. Ainsi pour comparaison, la dernière fois que nous avons obtenu des taux aussi bas c’était en juin 2013, où les banques affichaient en moyenne 3 % sur 15 ans, 3,35 % sur 20 ans et 3,70 % sur 25 ans.
Depuis cette période, les taux n’ont cessé de faire des mouvements variables sans jamais passer en dessous cette barrière. Il semble donc qu’on soit au niveau minimum et qu’une nouvelle baisse soit peu probable.
« Le contexte est difficile à anticiper, il est donc préférable pour les futurs acquéreurs ayant un projet à court terme de se positionner avant l’été » conclut Barbara Coumaros.