En ce jour de lutte pour les droits des femmes, nous avons voulu mettre en avant le pouvoir décisionnaire des femmes dans les transactions immobilières. Spoiler alerte : mesdames, en ce qui concerne l'immobilier, c'est vous qui décidez !
Mesdames, c’est vous qui décidez !
Un achat à deux est une grande preuve d’engagement au sein d’un couple. Pour la majorité des Français, l’achat immobilier représente même un acte plus engageant que le pacs ou le mariage.
Dans cette optique, acquérir son futur nid d’amour ne se décide pas à la légère. Pourtant, tout tend à démontrer que les femmes sont plus investies que les hommes dans les démarches liées à l’acquisition d’un bien immobilier.
Dans la majorité des cas, c’est l’avis des femmes qui comptera lors du choix final, avec comme critère de choix principal la possibilité de se projeter dans le bien. Dans le métier, c’est bien connu : « c’est la femme qui décide« . Mais les femmes exercent également un plus grand pouvoir décisionnaire que les hommes lors de la recherche de biens. Force est de constater que ce sont les femmes qui sont le plus présente sur les sites d’annonces immobilières. Ouestfrance-immo.com ne fait pas exception avec une audience à 58% féminine. Sur nos réseaux sociaux, notre audience est même composée à 70% de femmes !
Il y aurait donc une plus forte implication dans tout le processus de recherche de logement de la part de la gent féminine que de leurs conjoints. En effet, ce sont elles qui cherchent, trouvent et décident de leur futur nid douillet. Il est aussi courant que ce soient elles qui décident de l’aménagement et de la décoration de leur foyer.
Les femmes mènent la danse dans les décisions immobilières. En ce qui concerne les comptes, grâce à la réduction des écarts salariaux de ces dernières années, elles tendent à tenir de plus en plus les cordons de la bourse au sein du foyer. En revanche, les hommes sont encore légèrement majoritaires lorsqu’il s’agit de se rendre à la banque et de négocier les crédits. En cause, le coût de l’accès au crédit emprunteur reste plus élevé pour les femmes que pour les hommes alors que leurs salaires sont encore généralement plus faibles.
Auparavant, les femmes payaient des primes d’assurances plus faibles que les hommes. Cela était dû à leur espérance de vie plus longue et leurs profils habituellement moins à risques. Faveur qui tendait à rééquilibrer un peu les écarts. Depuis décembre 2012, cette différence a disparu en vertu du principe d’égalité mis en avant par la Cour de justice européenne. Cependant, cette décision n’a pas aidé à réduire les écarts entre hommes et femmes, au contraire.
En 2019, l’on constatait encore que 56% des souscripteurs d’assurances-emprunteur étaient des hommes. Ils étaient même 68% des souscripteurs lorsqu’il s’agissait d’emprunt seul. Effectivement, il existe une disparité entre les salaires des hommes et des femmes qui rentre ici en ligne de compte. Les femmes empruntent en moyenne 11% moins que les hommes, décrochent globalement de moins bons taux d’assurance et de crédit, tout en empruntant sur de plus longues périodes que les hommes.
« […], les inégalités hommes-femmes se vérifient de manière criante : 31% des hommes qui ont souscrit une assurance de prêt chez Magnolia.fr sont cadres contre 11% des femmes. Ceci se traduit de manière directe sur le niveau de salaire, qui impacte lui-même la durée du crédit et donc le taux de la prime d’assurance emprunteur », déplore Astrid Cousin, porte-parole de Magnolia.fr.
Toutefois, lors d’un achat en couple, les hommes vont généralement assumer une plus grande part de ces frais, car le calcul se fait bien souvent au prorata des apports financiers au sein du foyer.