Manque de biens, prix en hausse, crise sanitaire présente, conditions d’octrois de crédits plus restrictives : même si la demande reste forte, les incertitudes planent sur le marché immobilier morbihannais.
Prix, crise de l’offre, transaction, Maître Olivier Gautier, président de la Chambre des notaires du Finistère et notaire à Quimper, analyse le marché sud-Finistérien.
L’agglomération rennaise et le littoral se caractérise par un déficit d’offres accru. La période de confinement n’a pas permis de reconstituer les stocks de biens à vendre.
La demande est soutenue sur la côte, comme à Damgan, alors que les biens ne courent pas les rues. Quelques programmes neufs y ont boosté les ventes d’appartements l’an dernier.
L’immobilier a connu un arrêt forcé de deux mois, provoqué par la crise sanitaire. Trois mois après la reprise, le marché voit son activité revenir à la normale.
Suite au confinement, beaucoup de citadins aspirent à venir vivre en Presqu’île guérandaise. Les demandes affluent mais les biens sont rares.
La crise a confirmé une tendance actuelle : la pierre comme valeur saine par rapport à d’autres investissements plus facilement dépréciés en temps de crise.
Après deux mois de confinement, quelles tendances émergent en cette période ? La demande est toujours plus forte que l’offre …
Dans ce contexte inédit post-confinement, les voyants sont au vert pour la reprise. Le marché doit reconstituer ses stocks de logements. En Bretagne plus qu’ailleurs encore.
Le marché de l’immobilier est dynamique dans les Côtes-d’Armor, particulièrement à Saint-Brieuc qui bénéficie d’un regain d’intérêt des investisseurs.