En 2012, les prix dans l'ancien ont baissé de 1,3 % sur un an dans l'Hexagone et 1% à Paris, selon l'indice notaires-Insee publié aujourd'hui.

La baisse des prix des logements anciens va s’amplifier en France en 2013, avec un recul de 7 % en moyenne attendu d’ici mai, dont – 4,5 % prévus à Paris où le prix du mètre carré va descendre à 8 080 euros, selon les projections des notaires, basées sur des avant-contrats.

Ces projections prennent en compte la période cumulée entre août 2012 et mai 2013. Cette tendance s’explique, selon les notaires, par la fin de dispositifs fiscaux avantageux comme la loi Scellier, la disparition du prêt à taux zéro pour les primo accédants.

Dans l’ancien, les investisseurs craignent un éventuel durcissement de l’encadrement des loyers et sont confrontés à la prudence des banques de moins en moins enclines à prêter de l’argent.

Toutefois, « on ne peut pas vraiment parler de l’éclatement d’une bulle car les Français considèrent l’immobilier comme la meilleure sécurité pour leur épargne au vu de la situation économique », a relativisé Frédéric Dumont, notaire à Montreuil (Seine-Saint-Denis) au cours d’une conférence de presse à Paris.

La baisse a été plus marquée en province (- 1,9 %) qu’en Ile-de-France (- 0,6 %). Le recul généralisé des prix l’année dernière s’est aussi accompagné d’une baisse des transactions, qui incluent des lots n’étant pas des logements. Dans l’ancien, 709 000 ventes ont été enregistrées, dont 128 300 en Ile-de-France, en baisse de 12 % sur un an.

Cinq départements échappent à la morosité : la Lozère, la Corrèze, la Côte d’or, le Jura et la Haute-Saône. En province, Nice (3 710 €/m²), Lyon (3 210 €), Lille (3 070 €), Bordeaux (2 930 €) et Nantes (2 590 €) forment le peloton de tête des grandes villes les plus chères au mètre carré. Le Havre (1 930 €) et Saint-Etienne (1 210 €) sont les moins chères.

Les plus de 60 ans continuent à acheter, alors que les moins de 30 ans ont un peu plus de mal. Les premiers représentent 20,3 % des ventes réalisées dans l’ancien en 2012, les seconds 17,7 %.

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