L’intérêt du recours au syndic bénévole est avant tout économique. Il permet aux copropriétaires de diminuer les frais représentés par les honoraires pratiqués par les syndics professionnels.

Ce choix traduit aussi la volonté de gérer au plus près la copropriété, le syndic bénévole se trouvant personnellement concerné par les services qu’il fournit, les travaux qu’il met en œuvre et les frais qu’il débourse.

Le syndic bénévole doit nécessairement être un copropriétaire ou un conjoint de l’un d’entre eux, quelle que soit la nature du lot possédé. Il doit être impliqué et consacrer du temps pour se former régulièrement à l’évolution des législations.

Il accomplit les mêmes missions qu’un syndic professionnel et sa responsabilité peut être engagée dans les mêmes conditions.

Cependant, le syndic bénévole n’est pas soumis à la réglementation applicable aux syndics professionnels (détenir une carte professionnelle, justifier d’une garantie financière ou souscrire une assurance). Il a néanmoins tout intérêt à souscrire une assurance afin de couvrir sa responsabilité.

Le syndic bénévole est défrayé pour les dépenses effectuées dans le cadre de la gestion (remboursement des frais de courrier, de téléphone ou d’assurance) ainsi que les frais d’assistance par des professionnels (comptable, architecte…). Il peut aussi être indemnisé de façon forfaitaire pour le temps qu’il consacre les copropriétaires.

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