Les nouveaux produits de décoration et de construction, tels que peintures, isolants, moquettes, vernis ou colles, doivent désormais afficher leur niveau d'émissions polluantes afin de permettre aux consommateurs de choisir les moins nocifs pour l'air intérieur.

Cet étiquetage, issu du Grenelle de l’environnement, est obligatoire depuis le 1er janvier 2012 pour les produits nouvellement commercialisés mais ne le sera qu’à partir de septembre 2013 pour ceux qui étaient déjà sur le marché avant.

Sont concernés les produits de construction intérieure et les produits de décoration comme les peintures, moquettes, papiers peints, cloisons, parquets ainsi que les colles, vernis ou adhésifs.

Une étude menée entre 2003 et 2005 dans 560 logements par l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI) avait montré que les concentrés organiques volatiles (COV) se trouvaient en taux bien plus élevés à l’intérieur des maisons qu’à l’extérieur.

L’étiquette, ressemblant à l’étiquette énergie utilisée dans l’électroménager, attribue une note aux produits en fonction de leur niveau d’émissions d’une dizaine de composés volatiles polluants tels que le formaldéhyde ou le toluène.

Il s’agit d’une autodéclaration. Le fabricant est responsable de l’exactitude des informations mentionnées sur l’étiquette, précise le décret du 23 mars 2011 instituant cette nouvelle étiquette.

« On a beau étiqueter quelque chose de dangereux, il restera dangereux », a indiqué le porte-parole de France Nature Environnement (FNE), Benoît Hartmann, appelant plutôt à « renoncer à un certain nombre de solvants quand on sait qu’ils sont toxiques ».

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