Pour les notaires, l'année 2013 a été marquée par des marchés qui restent désorientés.
Le prix des logements anciens a connu une baisse de 1,7 % en 2013 dans un marché qui reste « désorienté », sans tendance lourde à se dégager pour l’année 2014, selon la note de conjoncture immobilière des Notaires de France.
« Il est aujourd’hui de plus en plus difficile d’anticiper l’évolution de ce marché dans les mois à venir, le sentiment actuel d’attentisme prudent devrait se confirmer voire s’amplifier », souligne cette note de conjoncture.
Pour les notaires, l’année a été marquée par des « marchés (qui) restent désorientés, avec de faibles variations à la hausse ou à la baisse d’un trimestre à l’autre » mais d’une « manière générale, les grandes villes et leur première couronne résistent mieux que les zones rurales et les petites villes ».
Pour 2013, les notaires estiment les ventes immobilières dans l’ancien autour de 723 000 transactions, en hausse de 3 %, une tendance qui pourrait se poursuivre sur l’année 2014, puisque le marché atteignait les 726 000 sur 12 mois fin janvier.
Les prix des logements anciens ont légèrement baissé en France sur un an au quatrième trimestre 2013, aussi bien pour les maisons (- 1,8 %) que pour les appartements (- 1,7 %), selon l’indice Notaires-Insee.
Pour les appartements, c’est en Ile-de-France que la baisse est la plus marquée, à – 1,9 % contre – 1,5 % pour le reste du pays.
A l’inverse, la baisse est moins marquée dans la région parisienne (1,2 %) que dans les autres régions (- 1,9 %) concernant les maisons anciennes.