A Nantes, en 2011, la police exhumait les corps de la mère et de ses quatre enfants, enterrés sous la terrasse du pavillon.
Le compromis a été signé fin janvier. Le couple qui a acquis cette maison au 55, boulevard Schuman, à Nantes, devrait récupérer les clefs sous peu, a-t-on appris hier d’une source immobilière : « Cette maison a intéressé pas mal de gens, mais elle a été vendue bien en-deçà du prix d’un bien de ce type. » Le pavillon avait été rénové, il était en bon état, bien situé dans la ville. Il valait 450 000 € environ. Il aurait finalement été cédé autour de 200 000 €, peut-être même un peu moins.
800 signalements
Cette maison aux volets perpétuellement clos fut le cadre d’un drame qui a défrayé la chronique internationale. Le 21 avril 2011, les corps d’Agnès Dupont de Ligonnès, 49 ans, et de ses quatre enfants – Benoît, 13 ans ; Anne, 16 ans ; Thomas, 18 ans et Arthur, 20 ans – avaient été découverts ensevelis sous la terrasse.
Le père de famille, principal suspect, est toujours recherché. La police a exploité depuis quelque 800 signalements de Xavier Dupont de Ligonnès, 54 ans. L’enquête se poursuit. La Crim’de la police judiciaire nantaise ne désespère pas de le découvrir un jour, mort ou vivant. Chaque indice est exploité autant qu’il peut l’être. Les policiers de France et d’ailleurs ne rechignent pas à donner un coup de main, dès que l’occasion se présente, pour retrouver le célèbre disparu que des gens ont cru apercevoir ces derniers mois… sur les cinq continents !
La famille de Ligonnès louait cette maison nantaise. Longtemps, sur le pas de la porte, des proches ou des inconnus ont laissé des messages, des Post-it en forme de coeur, et des brassées de fleurs.