Vous renouvelez la déco, aménagez les combles, changez les fenêtres... Différents crédits vous permettent de financer ces travaux.

Rénover son logement coûte cher. À défaut d’épargne, un crédit peut être nécessaire. Plusieurs solutions s’offrent à vous, en fonction du montant et du type de travaux envisagés. 

  • Les prêts déco et les crédits travaux

Les banques et les sociétés de crédit spécialisées proposent des prêts travaux/déco jusqu’à 75 000 €  Pour financer des travaux d’économie d’énergie ou utilisant des énergies renouvelables, éligibles au crédit d’impôt, certaines banques offrent des écoprêts à taux préférentiel. Les crédits immobiliers « gros travaux » portent sur des montants plus importants, remboursables sur des durées plus longues. 

  • Les prêts épargne logement, pour aménager et rénover

Il est nécessaire de disposer d’un compte (CEL), depuis au moins 18 mois et ayant produit un minimum d’intérêts, ou d’un plan (PEL) depuis au moins quatre ans. Le montant plafond des prêts est de 23 000 € pour le CEL et de 92 000 € pour le PEL. Ces prêts sont remboursables sur une durée de deux à quinze ans. Le taux d’intérêt du prêt dépend de la période pendant laquelle l’épargne a été effectuée sur le CEL ou de la date de souscription du PEL. 

  • L’Eco-prêt à taux zéro, pour des travaux d’économie d’énergie

L’Eco-PTZ finance des travaux permettant l’amélioration de la performance énergétique du logement. Pour bénéficier de ce prêt, il faut être propriétaire d’un logement ancien, construit avant le 1er janvier 1990, l’occuper ou le donner en location à titre de résidence principale et justifier de travaux strictement définis. Le montant du prêt est de 30 000 € maximum, remboursable sur dix ou quinze ans, sans intérêt. La demande doit être faite auprès d’une des banques partenaires à l’opération avec les devis et un formulaire-type. 

  • D’autres prêts pour améliorer son habitat

Le prêt d’amélioration de l’habitat (PAH) est accordé par les caisses d’allocations familiales (Caf) aux propriétaires ou locataires qui réalisent des travaux de réparation ou d’assainissement (installation d’eau, de gaz, d’électricité, travaux d’isolation phonique et thermique…) de leur habitation principale. Le montant du prêt est plafonné à 1 067,14 € et couvre au maximum 80 % des dépenses. Il est remboursable sur trois ans, au taux de 1 %. Pour en bénéficier, il est nécessaire de percevoir des prestations familiales. 

Le prêt conventionné et le prêt d’accession sociale (PAS), accordés par des banques ayant passé une convention avec l’État, permettent de financer certains travaux d’amélioration du logement. Le prêt conventionné est accordé sans condition de ressources. Pour le prêt d’accession sociale (PAS), les ressources de l’emprunteur ne doivent pas dépasser un plafond qui dépend de ses charges de famille et de son lieu de résidence. Les taux de ces prêts dépendent de leur durée de remboursement, qui va de cinq à trente-cinq ans.

D’autres prêts ou aides existent. Comme les prêts « Rénovation Bleu Ciel », DolceVita Gaz naturel et Energies renouvelables de GDF Suez, pour des travaux de rénovation d’installations électriques ou au gaz naturel et autres travaux d’économie d’énergie. Ou les subventions pour l’amélioration de l’habitat de l’ANAH (agence nationale de l’habitat), des régions, des caisses de retraite…

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