Dans la partie 3, je m’apprêtais à rencontrer l’épouse de M.Buchard. Après leur avoir proposé de nouvelles opportunités à étudier, le jour du rendez-vous arrive enfin.

Le face à face : les soupçons grandissent

Le jour du rendez-vous, M. BUCHARD m’attend sur le pas de la porte. Une toute petite maisonnette de ville sans prétention. Je rentre dans un capharnaüm, étroit, étriqué, sale, rempli de boites de médicaments éparpillés sur les meubles. On est bien loin de l’image d’un multipropriétaire fortuné qui gère 3 activités différentes. Gros moment de solitude et d’inquiétude : où suis-je allé me fourrer ?

Je m’assois sur une des rares chaises disponibles, sa femme n’est pas là, elle est partie travailler, elle est enseignante.  À vrai dire, je ne sais pas si elle existe, car je n’ai que son nom et prénom, mais je ne l’ai jamais vue, ni entendue… Quand je suis rentré, le café était déjà servi dans 2 tasses différentes. Prêt à boire. Est-ce un piège ? Vais-je ressortir de là vivant ? je me suis vraiment posé la question à moment… J’ai laissé le café au bord de ma pochette de travail sans le boire.

Je démarre le rendez-vous sur la présentation du projet, des plans, etc… mais je comprends que cela ne l’intéresse pas ou peu. Il veut avancer, il veut acheter. On rentre dans le vif du sujet concernant le financement. 

Il me montre des justificatifs bancaires. Enfin… à vrai dire, ce sont des images qu’il a sur son téléphone. Des sortes de certificats étrangers de détentions de fonds, documents que je n’ai jamais vus dans aucune vente auparavant et qui n’émanent pas du tout de banques traditionnelles connues, ni françaises, ni européennes. Je lui demande alors de me les envoyer par mail. Je les analyserai plus en détail plus tard.

Au bout d’un moment, je lui explique qu’il n’y aura pas de réservation de logement tant qu’il n’aura pas justifié qu’il peut régler l’acompte. Je vérifierai ses documents et s’ils sont ok, on lancera une signature électronique chez le promoteur.

 

Le moment crucial qui a tout changé

Lors de l’échange chez lui, il me cite plusieurs noms de conseillers immobiliers, avec lesquels il a acheté des biens. Quelle aubaine pour moi ! Je note quelques noms sur un coin de ma feuille pour les rappeler plus tard. Par chance, j’en connais déjà un sur les 3 cités, avec qui j’ai travaillé il y a longtemps dans mon ancienne vie professionnelle. Nous l’appellerons M. MICHEL.

Incroyable, M. BUCHARD m’avoue même que c’est actuellement son chauffeur ! Et oui, il a besoin d’un chauffeur en ce moment à cause de problème de santé qui l’empêche de conduire. C’est donc M. MICHEL qui l’emmène à Rennes au travail et le ramène, rien que ça.

Je sors de chez lui, il tient à me raccompagner jusqu’à ma voiture, je trouve ça un peu gênant et étrange. Hasard, destin ou coïncidence, M. MICHEL passe en voiture et s’arrête devant la maison de M. BUCHARD. Je suis juste en face avec M. BUCHARD, il me reconnaît et vient me voir. Nous nous saluons brièvement et ne voulant pas faire sortir le loup de la bergerie, je lui indique devoir partir, mais que je le rappelle très rapidement.

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