C'est l'incertitude. « Personne ne peut prédire les conséquences qu'aurait la sortie du Royaume-Uni », s'inquiète Lisa Green, agente immobilière spécialisée sur la vente des biens aux Britanniques.
Cette année, la vente de biens immobiliers bretons aux étrangers s’est plutôt bien portée. « Elle le sera d’autant plus si les Britanniques votent pour le maintien dans l’Union européenne », indique Lisa Green, qui travaille pour l’agence Leggett Immobilier. Car, d’après elle, certains acquéreurs attendent le résultat du vote pour confirmer leur achat. « C’est moins important que prévu, mais ça arrive », fait-elle savoir.
Le marché immobilier français est toujours porteur, surtout pour les acquéreurs étrangers. « Les prix ont augmenté, mais restent plus faibles que dans d’autres pays », explique Lisa Green, qui rencontre chaque année des centaines de potentiels acquéreurs dans des salons en Angleterre et en Écosse.
Pour les vacanciers, ou les propriétaires de maisons secondaires, la sortie du Royaume-Uni ne devrait pas avoir de conséquences. « Rien est moins sûr pour les familles Britanniques qui décident de s’installer dans la région. Cela devient plus compliqué pour trouver un travail, par exemple ». Une chose est sûre, l’issue du référendum sera scrutée de près par les professionnels de l’immobilier.