Dix agences de Laval et Château-Gontier viennent de rejoindre l'Amepi, l'Association des mandats exclusifs des professionnels de l'immobilier.

C’est, sans doute, une manière, pour les agences immobilières, de faire face à la crise qu’elles traversent. Et aussi un moyen d’offrir aux acquéreurs et aux vendeurs un « service optimal ». Dix agences de Laval et Château-Gontier (Guédon, Kérisel, Immo de France Ouest, Foncia, Maison blanche, Century 21, Profigest immobilier, L’adresse, Sogesim et Era) viennent de rejoindre l’Amepi, l’Association des mandats exclusifs des professionnels de l’immobilier.

« L’association n’est pas un clubisme, précise Franck Merlet, salarié de l’association nationale Amepi (1), en charge des régions Bretagne, Pays de la Loire et Poitou-Charentes. C’est un outil dédié aux professionnels pour offrir à leur clientèle une optimisation sur la vente et la recherche de biens. » En sont exclus les mandataires indépendants et les agences se revendiquant low cost.

Grâce à ce fichier partagé, vendeurs et acquéreurs n’ont qu’un seul interlocuteur… mais bénéficient d’un rayonnement plus large. À ce jour, l’Amepi donne ainsi accès à « 13 points de vente et 40 négociateurs » à Laval et Château-Gontier. Le mandat exclusif de trois mois, qui réserve à une seule agence la commercialisation d’un bien durant cette période, se double de prestations (publicité…). Le fait que ce mandat soit « partagé » par les agences immobilières partenaires n’oblitère en rien la qualité du service. Les agences se partagent les frais lorsque la transaction est réalisée. L’Amepi peut permettre de finaliser une vente plus rapidement, en offrant immédiatement accès à plus de clients.

L’un des objectifs, c’est d’ailleurs de « faire croître les mandats exclusifs dans les agences ». Les professionnels, qui se réunissent régulièrement, échangent sur le marché, les biens et vendent, au final, dans les meilleures conditions.

Pour intégrer l’Amepi, les agences doivent accepter un règlement intérieur, validé par la direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF). En cas de non-respect de ses articles, elles risquent des sanctions, pouvant aller jusqu’à l’exclusion.

(1) 190 associations en France, représentant 3 000 points de vente.

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