Hausse des prix dans le neuf, absence d'aides dans l'ancien, apport personnel en léger repli, résultat : il faut emprunter plus auprès de sa banque pour acquérir un logement.
Selon une étude du courtier Immoprêt, depuis le 1er janvier, les acheteurs ont emprunté en moyenne 146 816 euros, soit 1,5 % de plus qu’en 2012, où le prêt moyen s’établissait à 144 690 euros.
Dans le même temps, l’apport des acquéreurs s’est réduit de 3,4 %, à 24 598 euros contre 25 467 euros, ajoute l’étude.
La durée des prêts contractés est en revanche restée relativement stable, à 244 mois (20,3 ans) contre 245 mois (20,4 mois). « Dans un contexte de taux bas, l’acheteur privilégie sa qualité de vie et son pouvoir d’achat et n’hésite plus à allonger la durée de son prêt immobilier compte tenu du faible coût de l’argent », analyse Immoprêt.
Le courtier dresse également le portrait de l’acheteur type : âgé de 31 ans, avec un enfant, et disposant d’un revenu net mensuel de 2 056 euros. Immoprêt souligne la baisse de l’âge moyen (34 ans en 2012), qu’il explique par l' »effet d’aubaine » lié au faible niveau des taux d’intérêt et au « contexte de crise, avec l’incertitude qui pèse sur l’avenir des retraites », qui pousse à vouloir se constituer un capital.
L’étude porte sur 8 046 familles pour l’année 2013, et 13 064 familles pour l’année 2012.