Le constat des notaires finistériens est sans appel. 2012 a été médiocre. Pour 2013, l'optimisme n'est pas encore de rigueur.

  • 2011 exceptionnel, 2012 en berne

Les transactions immobilières, en 2011, ont laissé de bons souvenirs aux notaires finistériens. Le bilan 2012 provoque des grimaces. La chambre des notaires enregistre une baisse importante des ventes. Dans l’ancien (- 5 % pour les maisons, – 16 % pour les appartements) comme dans le neuf (- 54 %). Les raisons de cet effondrement sont connues : fin du prêt à taux zéro et modification des conditions d’exonération de plus-value. Et moindre intérêt de la loi Scellier pour le neuf. Conséquences : le prix des maisons continue de baisser, celui des appartements anciens se stabilise.

  • Quimper, Brest et le littoral

Les deux principales agglomérations connaissent des tendances opposées. Alors que Brest et son agglomération voient les prix baisser, le secteur quimpérois est dynamique avec une hausse des prix des maisons. Le littoral évolue entre stabilisation (nord) et baisse (sud) pour les appartements anciens. Dans le neuf, ça baisse. Mais avec des exceptions. Tout cela entraîne des changements de comportement. Les acquéreurs locaux pourraient à nouveau investir. « Même si le marché demeure largement animé par les résidences secondaires et les seniors. »

  • 2013 sans enthousiasme

Les prévisions de cette année sont moroses. Bien sûr, les taux des crédits sont très bas et les prix baissent. Ce serait donc le moment d’investir… Mais dans un contexte économique tendu, l’attentisme risque d’être la règle. Quant au marché du neuf, le dispositif Duflot donnera-t-il de l’énergie au marché ? Les professionnels attendent de connaître avec précision les communes qui pourront en bénéficier. Seul réel élément d’optimisme, la population devrait continuer à augmenter. Des clients potentiels…

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