Avec des biens d'exception, elle contribue à faire de la France le deuxième pays le plus attractif de l'immobilier de luxe.
« Nous observons une reprise de la demande, notamment depuis la visite du président Hollande aux États-Unis, en février », explique Laurent Demeure, PDG de Coldwell Banker France & Monaco, leader mondial de l’immobilier de prestige. C’est le retour sur le devant de la scène de la France, après deux années compliquées.
Villas plutôt que châteaux
« Les lois fiscales sont enfin figées », indique-t-il. D’où le retour des acheteurs étrangers (36 % de la clientèle). Des Américains, des Russes et des Chinois très friands de la côte d’Azur, de la Provence et de Paris. « Tous privilégient en priorité la vue sur mer ou sur la Seine, la qualité du bien, l’emplacement exceptionnel. Le prix, lui, n’intervient qu’après… »
Après avoir été boudée au profit de Londres, la Toscane, la Sicile, Miami, New York ou encore Dubaï, la France est désormais le deuxième pays le plus attractif, derrière l’Espagne et devant les États-Unis. La Bretagne y contribue. « Si le marché en Basse-Normandie est calme, même à Deauville, la Bretagne, avec des biens d’exception, plaît aux Anglais et aux investisseurs des pays d’Europe du Nord, explique Laurent Demeure. En revanche, les châteaux des Pays de la Loire n’ont pas trop la cote. »