Ancien > Les taux d’intérêt au plus bas, la période est toujours propice pour acheter. Mais la demande se concentre essentiellement sur l’agglomération lavalloise.
De janvier à mars 2019, 425 ventes de maisons ont été enregistrées dans le département, avec un prix médian du mètre carré très variable en fonction de la situation géographique. Sur Laval Agglo, il est de 1 560€ pour les 106 ventes enregistrées. Au pays de Château-Gontier, il passe à 1 290€ et 1 150€ sur Mayenne communauté. Au pays de Meslay-Grez, dans les Coëvrons, dans le Mont des Avaloirs, au pays de Craon ou de l’Ernée, le mètre carré se vend autour des 800€. Le prix chute au nord-ouest du département, dans le bocage mayennais (580€/m2).
M. Pons, de l’agence Avenir Immobilier, basée à Laval, constate l’embellie du marché dans l’agglomération lavalloise. « Une dynamique s’est mise en place depuis un an et demi, explique-t-il. Laval est une belle ville où il fait bon vivre, où les prix sont moins élevés que dans les grandes agglomérations. Nous avons beaucoup de transactions avec des gens de l’extérieur du département. Ils viennent acheter à Laval ce qu’ils ne peuvent pas avoir ailleurs. Il y a aussi beaucoup d’investisseurs, car ils savent que le retour sur investissement est possible ici. Il y a, en plus, des biens à rénover avec travaux pour ceux qui ont besoin de défiscaliser. » Conséquence : la demande est forte à Laval « Les produits partent très vite. Nous avons rentré récemment un produit avec travaux, rue de la Gaucherie. Le soir même, il était vendu ! Idem pour un bien sur le quartier d’Hilard. Nous manquons de stock pour répondre à la forte demande, mais ce n’est pas gênant car, lorsque nous rentrons un produit, nous savons que nous allons le vendre. »
Les prix ne s’envolent pas pour autant et les vendeurs doivent en tenir compte. « Ils ont une meilleure écoute du marché, constate M. Pons. Il y a tellement de moyens de communication aujourd’hui qu’il est facile d’avoir le prix du marché. Mettre son bien en vente un peu plus cher, ça peut passer, mais trop au-dessus du marché, il ne partira pas. »
Source : Supplément Ouest-France du mercredi 9 octobre 2019