Le constat des notaires est clair. Dans le département, les prix des maisons se stabilisent. Ceux des terrains et des appartements continuent de reculer.

Les grandes tendances

Dans le Finistère, les appartements anciens se sont échangés 1 310 € par mètre carré, en moyenne, pendant l’année écoulée. C’est 2,5 % de moins en un an. La chute des prix est plus spectaculaire pour les appartements neufs. Leur prix moyen au mètre carré s’établit à 2 650 €, soit 20,9 % de moins en un an. Les maisons se sont quant à elles vendues au prix moyen de 137 000 € cette année. C’est 1,5 % de plus en un an. Les terrains à bâtir ont coûté, en moyenne, 45 000 €. Soit une évolution annuelle de -2,2 %.

Brest : pas de reprise en vue

« Les prix continuent de reculer à Brest, constatent les notaires. Ceux des maisons de 5 % et ceux des appartements de 4,6 %. » Côté appartements anciens, les prix s’échelonnent de 980 € la m2 à Bellevue (-0,8 %) à 1 430 € dans le centre reconstruit (-11,8 %). « Aucun quartier n’est épargné par la baisse. » Pour les appartements neufs, le marché « est atone. L’effet Pinel se fait toujours attendre. » Les prix des maisons, eux, tendent à se stabiliser, voire à s’apprécier légèrement dans tous les quartiers, à l’exception de la Cavale-Blanche-Saint-Pierre, qui enregistre un nouveau repli de 8,6 %. Le quartier le plus prisé est Saint-Marc-Guelmeur-Stangalac’h (+0,9 %).

Quimper : reprise en douceur

Après plusieurs années de baisses consécutives, à Quimper, comme dans son agglomération, la reprise se confirme. Même si quelques quartiers et communes enregistrent de nouvelles baisses. Les ventes d’appartements se concentrent à Quimper (+8,6 % à Penhars ; stable dans le centre-ville). Après s’être fortement réajustés ces dernières années, les prix des maisons repartent à la hausse et retrouvent leur niveau de 2006. Les ventes de terrains, elles, ne se relancent pas, les prix baissent.

Ventes en berne sur le littoral

« Prix et volume des ventes sont toujours orientés à la baisse sur le littoral finistérien, rapportent les notaires. Les stations balnéaires prisées du littoral sud n’y échappent pas. Pour les appartements, -9,4 % à Bénodet, -5,4 % à Fouesnant. » Même constat pour les maisons, même si les notaires constatent des prix stables, voire de légères hausses dans des stations très prisées du littoral finistérien : Bénodet, La Forêt-Fouesnant ou encore Carantec. 14,7 % des acquéreurs sur le littoral sud-finistérien, de Penmarc’h à Clohars-Carnoët, sont franciliens.

Secteurs ruraux et villes moyennes

Là, la tendance est toujours à la baisse. À Landerneau, le prix médian des appartements se stabilise, tandis qu’à Morlaix, il flambe (+22,5 %). Du côté des maisons, aucun secteur n’échappe à la baisse. Dans le centre-Finistère, certaines communes enregistrent des prix médians inférieurs à 50 000 €, comme Berrien ou Brasparts. Dans le bassin de Landerneau, seules les petites villes de Landerneau et de Lesneven voient leur prix se stabiliser à 125 000 €. En revanche, Morlaix accuse un nouveau fléchissement (-6,5 %). Les prix reculent de -4,4 % à Quimperlé. Le niveau très bas du prix des maisons et la hausse des coûts de construction ont une incidence sur les ventes de terrains. La demande se contracte et les prix continuent de baisser.

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