Avec des taux d’intérêt au plus bas, la période est faste pour ceux qui souhaitent investir.

Des prix qui se négocient peu

Beaucoup d’acquéreurs potentiels et peu de biens disponibles du côté de l’université. Un marché des appartements au plus bas à Kervénanec. Les dernières chiffres de la Chambre des notaires du Morbihan mettent en évidence de fortes disparités de prix dans l’ancien, selon les quartiers. Rien de nouveau finalement à cela. Si ce n’est des prix qui se négocient peu ici et là…

Le secteur Université-Blum ?

Est-ce l’effet étudiant qui stimule les investisseurs ? Assurément. Le quartier Université-Blum reste perçu comme stratégique, avec une forte demande. Les notaires y ont enregistré une hausse des prix des appartements anciens de 8,1 % entre juillet 2018 et juin 2019. Pour un prix médian du mètre carré de 1 710 €.

Autre quartier en hausse : le centre-ville. L’augmentation de 1,7 %, porte le prix du m2 médian à 1 580 €. Nicolas Le Bec, directeur de l’agence éponyme n’est pas surpris. Le centre-ville est potentiellement plus vieux que le quartier Blum. La différence de prix entre ces deux secteurs peut se justifier car il y a moins de travaux à réaliser dans le secteur Université-Blum.

Kervénanec-Le Ter, le grand écart

D’un côté, la chute du prix de l’ancien de 14,7 %, avec des appartements qui peine à se vendre à Kervénanec, autour de 1 070 €/m2. Marina Robic, gérante de M ImmoCONSEILS, n’en fait pas mystère. « Beaucoup de gens ne veulent pas en entendre parler. La demande est très faible. » À l’inverse, le marché des maisons anciennes, progresse légèrement de 0,9 %. Nicolas Le Bec met en avant un prix médian de 177 500 €. Ce n’est pas élevé, on trouve donc des acquéreurs… Mais les biens y mettent plus de temps à se vendre…

La maison à la côte à Kerentrech

Le prix médian de 1 280 €/m2, en baisse de 7 % illustre la tendance. Le secteur est plutôt recherché pour ses maisons, avec des tarifs jugés par les professionnels cohérents autour de 172 700 €. En hausse de 6,4 %.

Merville, Nouvelle-Ville, légère baisse

Que ce soit les appartements anciens (baisse de 4,1 %), ou les maisons anciennes (chute de 3,3 %), la tendance est à la baisse. Nicolas Le Bec s’en étonne : « Ces chiffres m’interrogent. La demande est forte. Le secteur est toujours très recherché. J’aurai plutôt tendance à dire qu’il y a une stabilité des prix. »

Le neuf flambe

3 370 €, c’est le prix médian du mètre carré d’un appartement neuf. En un an, le prix a augmenté de 18,6 % et cela ne semble pas surprendre les professionnels de l’immobilier. Avant à Lorient, on était sur des appartements anciens. Désormais, les gens ne veulent que du neuf, la demande est très importante.

 

Source : Quotidien Ouest-France du samedi 12 octobre 2019 – CHAUD Anthony

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