Lancée en 2007, la Garantie des risques locatifs (GLR), une assurance en cas de loyers impayés souscrite par des propriétaires louant à des ménages ne répondant pas aux critères de solvabilité habituels, n'a pas connu le succès escompté en raison des réticences des compagnies d'assurances.
L’accord conclu cette semaine entre le patronat, les syndicats et les compagnies d’assurance sur la (GRL) illustre la difficile naissance d’un système qui doit permettre à plus de propriétaires de se prémunir contre les loyers impayés.
« Il appartient maintenant aux représentants des entreprises d’assurances, aux partenaires sociaux et à l’Etat de fixer les dispositions juridiques, financières et pratiques pour rendre le nouveau dispositif opérationnel d’ici l’automne », indique un communiqué du ministère du Logement annonçant cet accord.
Conclu sous l’égide de la ministre du Logement Christine Boutin, l’accord de cette semaine devrait permettre d’augmenter le nombre de propriétaires disposant d’une assurance contre le risque de loyers impayés, actuellement seulement de 10 % du total, et donc de mettre sur le marché de la location des logements vacants.
« L’architecture globale du nouveau dispositif de la GRL », selon les termes du ministère, prévoit pour bénéficier de cette garantie, le paiement par le propriétaire-bailleur d’une cotisation actuellement fixée entre 1,8 % à 2,5 % du montant du loyer.