Maisons anciennes, appartements : les prix de l'immobilier se sont stabilisés dans l'Orne en 2011. Même si il y a toujours des manques

  • Manque d’appartements

L’Orne regroupe les appartements les moins chers de l’Ouest. Au mètre carré, le prix de l’appartement ancien ornais est de 1 174 €. Contre 2 450 € dans le Calvados, 1 260 € en Mayenne ou encore 1 465 € en Sarthe.

Un avantage qui cache aussi un inconvénient. Il n’y a pas assez d’appartements dans l’Orne. « Ce n’est pas un département de copropriétés », indique Me Hubert Gaudré, vice-président de la chambre interdépartementale des notaires de Basse-Normandie. Et pourtant, la demande est bel et bien là.

Comme à Alençon (prix moyen 1 202 €/m²). « Il y a une vraie demande d’appartements de standing. On a parfois dû mal à en trouver. Le marché est surtout orienté vers le T2 et non pas le T4. » Le parc est vieillissant, et le niveau d’exigences ne cesse de croître. Malgré cela, l’hyper centre-ville alençonnais tire son épingle du jeu avec une moyenne à 1 300 € le m². La ville de Flers se situe dans une moyenne de 982 €/ m², la moins chère de l’Orne. Contrairement à la station thermale de Bagnoles-de-l’Orne, avec 1 489 €/m².

  • Des terrains moins chers

Les prix des terrains à bâtir ont connu une légère diminution (-2,6 %), soit 25 800 € par lot. « C’est le prix le plus attrayant de la région » indique Me Thomas Le Borgne, de la Chambre des notaires. Le terrain à bâtir moyen du Calvados atteint 63 800 € et celui de la Manche, 37 600 €. Même à côté de ses départements limitrophes – la Mayenne avec 37 700 € et la Sarthe avec 42 200 € – l’Orne reste le terrain le moins cher. Depuis 2008, le prix du terrain à bâtir se stabilise, après quatre ans de hausse.

  • Moins d’Anglais

Les acquéreurs de maisons et d’appartements sont en majorité originaires de l’Orne (71 %). Suivent les acquéreurs originaires du reste de la France, principalement de la Sarthe et de la Mayenne (14 %) et ceux d’Ile-de-France (9 %).

Les Anglais sont de moins en moins nombreux à acheter dans l’Orne, une baisse qui se généralise en Basse-Normandie et dans le reste du Grand Ouest. Après l’année faste de 2004, avec ses 12,5 % d’acquéreurs d’origine britannique pour les maisons, l’Orne est aujourd’hui descendu à 1 % d’acquéreurs anglais.

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