Ces 14 phares bretons, inscrits au titre des monuments historiques le 31 décembre, font partie des quelque 130 phares que compte la France, dont 35 sont situés en ville, 25 en mer et 70 sur des caps, îles ou estuaires.
Quatorze nouveaux phares bretons ont été inscrits au titre des monuments historiques, portant à environ 70 le nombre de ces édifices protégés en France.
Ce nouveau statut garantira à ces 14 phares, tous en activité, leur préservation et leur valorisation, en associant les services du ministère de la Culture aux projets de travaux, précise dans un communiqué le Parc naturel marin d’Iroise (Finistère), qui en héberge neuf.
« C’est un engagement pour leur avenir », a expliqué à l’AFP Hervé Raulet, chargé de la protection des édifices au titre des monuments historiques auprès de la Drac de Bretagne. « On ne les laissera pas tomber », a-t-il ajouté.
Parmi ces 14 phares, certains pourraient être prochainement « classés » au titre des monuments historiques, c’est-à-dire le niveau supérieur de protection.
Treize phares bretons, dont dix toujours en activité, ont déjà été classés entre 2010 et 2013 au titre des monuments historiques.
Parmi les 14 nouveaux édifices inscrits, huit sont situés en mer d’Iroise (Les Pierres-Noires, Le Four, Tévennec, Ar-Men, La Vieille, La Jument, Kéréon et Nividic), deux en Manche (Les Triagoz et Les Roches Dourres) et quatre sur des îles (Batz, Sein, Penfret archipel des Glénans, Grix (Pen-Men), précise le parc marin.
« C’est une très bonne nouvelle », a réagi Marc Pointud, président de la Société nationale pour le patrimoine des phares et balises (SNPB). « Cela prouve qu’on tient compte des phares en mer et que ce ne sont pas seulement des édifices en train de s’effondrer dans un coin », estime-t-il.