L'Observatoire nantais de l'immobilierde bureaux livre un rapport optimiste. Les projets de construction n'ont pas faibli, même si 2012 s'annonce moins rose.
- Qui a procédé au bilan 2011 sur l’immobilier de bureau ?
Les données dont on dispose sont le résultat de l’enquête annuelle réalisée par l’Observatoire nantais de l’immobilier tertiaire et d’activités (Onita). Ce dernier a été créé par le Club immobilier Nantes Atlantique (Cina) et l’Agence d’urbanisme de la région nantaise (Auran). Depuis 2001, cette enquête a permis d’étudier un volume de 950 000 m² de transactions immobilières.
- Que peut-on dire de l’activité sur la période étudiée ?
L’observatoire note « un regain des projets de construction », avec 149 000 m² de « bureaux placés ». Les chiffres sont jugés rassurants en terme de volume, comparé aux deux années de « repli », 2009 et 2010. Le volume global lié à l’activité tertiaire est le signe « d’une année record pour le marché de bureau de l’agglomération nantaise… »
En 2011, des entreprises importantes comme le Crédit Agricole ou le Crédit Mutuel-CIC ont implanté leur siège ou leur direction localement. « En tout, c’est 51 000 m² de nouveaux projets recensés en 2011… » Le marché de la transaction s’est quant à lui « bien maintenu avec 98 000 m², soit plus 13,5 % ».
- Comment s’explique cette embellie dans un secteur touché aussi par la crise ?
L’enquête souligne l’attrait du centre-ville et de la périphérie ouest pour les utilisateurs des bureaux, surtout à Saint-Herblain. Elle relève « l’impact des nouveaux quartiers tertiaires Île de Nantes et Euronantes gare » et « la poursuite du développement d’Armor parc tertiaire« .
Autre élément : le dynamisme du marché de l’immobilier de bureau neuf qui représente 51 % du marché global. Et de citer « quatre transactions de plus de 2000 m² : CBP Solutions et Euro information sur Atlantique , ERDF sur Armor parc tertiaire et Nantes Métropole sur Nantes sud… »
Un bémol toutefois : si le stock des transactions atteint aujourd’hui près de 120 000 m², l’année 2012 s’annonce moins prometteuse, faute de nouveaux programmes attractifs d’ici 2014.
Autre signe des temps : le marché locatif domine « à plus de 80 % ». L’Onita observe encore une progression de 2 % pour les bureaux déjà existants et remis sur le marché ou reloués.