La baisse des prix des logements est confirmée sur l'essentiel du territoire et s'est accélérée ces derniers mois.
La baisse du prix des logements anciens est confirmée sur l’essentiel du territoire et s’est accélérée ces derniers mois, a déclaré Jean-François Buet, président de la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim), estimant que ce mouvement devrait contribuer au redémarrage du marché français.
« Le mouvement est confirmé sur l’essentiel du territoire : les prix des logements sont désormais orientés à la baisse, et l’histoire s’est accélérée ces dernier mois », a annoncé M. Buet, cité dans un communiqué.
Sur l’ensemble du marché immobilier de l’ancien, les prix des maisons et des appartements se sont repliés de 2,6 % en moyenne sur un an de janvier à mars, et de 2,8 % d’un trimestre à l’autre.
En outre, Paris a enregistré au premier trimestre un recul de 3,3 % des prix par rapport au trimestre précédent. Ainsi, « le seul marché en hausse forte depuis quinze ans a lui aussi cessé de résister », a ajouté M. Buet.
Selon la Fnaim, cette baisse de prix de l’immobilier ancien, conjuguée à des taux d’emprunt historiquement bas, devrait contribuer au redémarrage du marché, après une année 2012 frappée par la récession.
« La vitesse et l’intensité de la reprise seront certes variables selon les régions. Mais sur un point, en tout cas, un motif d’inquiétude peut être écarté : en aucune manière, des prémices de remontée du coût de crédit ne compromettront la reprise », poursuit M. Buet. Pour autant, une chute brutale des prix n’est pas souhaitable, prévient-il. « Le sentiment de dévalorisation du patrimoine aurait eu des conséquences terribles pour l’économie nationale. Alors qu’une baisse significative et mesurée procure à tout le monde une bouffée d’oxygène ».
La Fnaim appelle toutefois le gouvernement à agir pour relayer l’action du marché. Selon M. Buet, « si une amélioration du régime fiscal du bailleur intervenait, en contrepartie d’un engagement de maîtrise des loyers, il est certains que la relance serait au rendez-vous et que les investissements locatifs iraient bon train, alors qu’ils ne constituent que 10 % des achats dans l’ancien chaque année ».