Bretagne. Un immeuble de quatre étages est sorti de terre rue Legraverend, pas loin du centre historique de Rennes. Le bardage extérieur est en fibrociment pour une meilleure insertion dans l'environnement (les Bâtiments de France l'ont demandé) mais la structure est en bois d'épicéa (photo).
C’est une première depuis longtemps, l’incendie de 1720 à Rennes ayant mis un coup d’arrêt à l’érection d’immeubles en bois dans le centre-ville. « C’est le plus haut bâtiment en bois de Bretagne », assure Abibois, un réseau de 300 professionnels de la filière bois qui a organisé une visite de chantier vendredi. Le bâtiment passif (label scientifique Passivhaus) est financé par des investisseurs privés et comprend un bureau en rez-de-chaussée et six logements pour des étudiants ou des jeunes travailleurs.
On trouve des bâtiments en bois plus hauts que celui-là à Paris (Maison de l’Inde, sept étages), à Bordeaux (la Tour Sylva, seize étages), à Bergen en Allemagne (treize étages) ou encore à Vancouver (seize étages, livrés en neuf semaines !). C’est le signe que ce type de construction en habitat collectif a repris du poil de la bête.