Bretagne. Sur tout le littoral, de la Manche à la Vendée, le marché des maisons et appartements a repris de la vigueur depuis deux ans. Les prix baissent ou restent stables.
Le baromètre de l’immobilier des résidences secondaires, de la Manche à la Vendée, est au beau fixe !
Une bonne nouvelle donnée par les notaires du littoral, qui constatent depuis deux ans le dynamisme des volumes et des prix plutôt en baisse ou stables. Bon pour les affaires, résume Loïc Lécuyer.
Pour ce président des notaires de la cour d’appel de Rennes (la Bretagne historique), l’embellie est là : « En 2016, on continue sur la même lancée que 2015, avec une augmentation des volumes de 11 à 12 % à chaque fois et, concomitamment, des prix qui n’ont pas augmenté sur cinq ans et sont même en baisse, également sur dix ans. C’est un marché dynamique avec des prix sages. »
Pas gagné…
En 2008, la crise économique avait limité les affaires et la résidence secondaire était un sujet… secondaire. Le notaire de Rennes explique : « Ce marché s’est bloqué en 2008 et 2009 avec la crise et une augmentation de la fiscalité sur les plus-values immobilières, ce qui a freiné les vendeurs alors que les acquéreurs étaient frileux. »
Des disparités. La résidence secondaire retrouve ses couleurs avec ses spécificités :
le Morbihan, avec son golfe et la presqu’île de Quiberon, demeure le littoral le plus cher, sans baisser d’un iota. Les résidences de la Manche et du Finistère sont les plus abordables, mais les maisons d’Ille-et-Vilaine augmentent de près de 14 % en un an.
Et l’avenir ? « Il y a deux ans, poursuit Loïc Lécuyer, on n’était pas très optimistes. Pourtant, le marché est reparti assez vite. Aujourd’hui, si les taux d’emprunts n’augmentent pas trop, si la fiscalité n’est pas trop agressive, il n’y a pas de raison que cela ne continue pas. »
Pays de la Loire, nord et sud.
Les 9 % de Français qui possèdent une résidence secondaire (à 44 % au bord de la mer) privilégient les sites avec des voies de communication rapides. D’où les différences de tarifs entre le nord-Loire : la Côte d’Amour, chère, est parfaitement desservie par le TGV ; le sud-Loire, moins pratique pour les Franciliens, offre des prix plus raisonnables… Les tarifs pour la Loire-Atlantique demeurent très stables. Tout comme en Vendée, avec des moyennes abordables.