Frais de dossier et d'assurance, hypothèque ou caution... quel est l'impact de ces frais sur le coût du prêt ?
Le taux d’intérêt du prêt est un élément essentiel du coût d’un prêt immobilier, mais ce n’est pas le seul. Au taux nominal annoncé par l’établissement bancaire, plusieurs autres frais s’ajoutent. Le taux annuel effectif global (TAEG) intègre tous les frais nécessaires pour l’obtention du crédit. C’est lui qui permet de comparer les offres entre elles.
Les frais de dossier sont de l’ordre de 1 % du montant du prêt, plafonné à quelques centaines d’euros selon les banques. Pour l’emprunteur qui passe par un courtier, ces frais de dossier sont souvent supprimés. À la place, il règle une commission au titre de la rémunération de l’intermédiaire. Concernant les frais de garantie du prêt, le coût de l’hypothèque est le plus élevé. Cette garantie nécessite un acte notarié et une publicité foncière dont les frais sont à la charge de l’emprunteur. La caution d’un organisme spécialisé est moins coûteuse. Et, après complet remboursement du prêt, une part des frais de cautionnement est restituée à l’emprunteur.
L’assurance de prêt (assurance décès, invalidité, incapacité de travail…) représente une part importante du coût du crédit. L’emprunteur peut choisir l’assurance proposée par la banque ou souscrire une autre assurance, à condition qu’elle présente un niveau de garantie équivalent. Et l’emprunteur peut changer d’assurance en cours de remboursement du crédit immobilier, pour faire baisser le coût de celle-ci. Enfin, les frais de tenue et de gestion du compte bancaire sont aussi intégrés dans le TAEG si l’ouverture de ce compte est une condition pour obtenir le crédit.