La Fondation Abbé-Pierre et l'Adil réunissaient, mardi, au conseil général, les différents acteurs du dossier en Bretagne.

  • 75 000 logements

En Bretagne, 75 000 logements seraient potentiellement indignes. « Un chiffre à prendre avec précaution, nuance toutefois Marie-Noëlle Milteau, animatrice du pôle Habitat indigne de l’Association départementale d’information sur le logement (Adil). Car il est difficile de repérer ces derniers sans signalement. »

  • 100 signalements

Justement, en Côtes-d’Armor, l’an passé, 100 signalements ont été enregistrés. Des signalements réalisés par les locataires, mais le plus souvent par les travailleurs sociaux. « Les locataires rechignent à signaler un habitat indigne, car pour eux cela va être synonyme de réhabilitation et donc de hausse du loyer », analyse Stéphane Martin, responsable de la Fondation Abbé-Pierre en Bretagne.

  • Dans les grandes villes

L’habitat dit indigne se retrouve généralement dans les grandes agglomérations et là où le prix de l’immobilier reste tendu. Les Côtes-d’Armor font néanmoins figure d’exception ; Saint-Brieuc n’est pas touchée dans les mêmes proportions que Rennes ou Saint-Malo par exemple. « Mais il n’est plus rare de trouver en campagne, des gens qui vivent là dans une cave, ici dans un hangar », fait remarquer Marie-Noëlle Milteau.

  • Agir ensemble

Bien évidemment, avec la crise, la tendance n’est pas prête de s’inverser. Aussi l’Adil et la Fondation Abbé-Pierre appellent-elles toutes les associations et collectivités en contact avec des locataires ou propriétaires d’habitats indignes à se rapprocher d’eux. C’était le sens d’une première réunion régionale qui s’est tenue, mardi, au conseil général.

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