Pour son projet d'extension sur la mer, la principauté a délimité une surface d'une dizaine d'hectares qui se niche entre deux sites marins préservés.

Le prince Albert II de Monaco a choisi le groupe Bouygues comme opérateur pour son projet d’extension territoriale de 6 hectares gagnés sur la mer, dont la première étape sera la construction d’une immense « dalle » sous-marine d’un coût d’un milliard d’euros, annonce Monaco-Matin.

Après un premier tour de table avec quatre candidats, Bouygues Travaux Publics était en compétition avec Vinci Concessions. Bouygues va désormais entrer en négociation exclusive avec l’Etat monégasque pendant une année avant de signer une convention finale, écrit le journal. En cas de désaccord, Monaco pourra toutefois encore frapper à la porte de Vinci.

Le gouvernement a délimité une surface d’une dizaine d’hectares où pourra se loger le nouveau quartier. Dans ce futur quartier, qui se niche entre deux sites marins préservés, doit surgir dans une dizaine d’années un nouveau quartier d’immeubles de 6 à 10 étages, comprenant logements de grand luxe, parkings sous-marins, commerces, bureaux et une marina d’une quarantaine d’anneaux. En tout, 60 000 m² de surfaces vendables, hors espaces extérieurs.

Au préalable, le constructeur devra préparer à vingt mètres de fond un socle pouvant soutenir toutes ces constructions, pour un coût estimé à un milliard d’euros. En échange de cet investissement colossal, l’opérateur disposera de droits à construire, même s’il devra notamment rétrocéder à l’Etat monégasque certaines surfaces bâties ou non bâties.

En 2008, la principauté avait renoncé à un projet d’extension sur la mer, deux fois plus grand, en raison de la crise économique mais aussi de la proximité de la réserve marine. 

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