L'Union de la propriété immobilière constate une augmentation de 21 % en moyenne. Elle réclame un blocage des taux.

Les propriétaires vont devoir s’acquitter, le 15 octobre, de la taxe foncière 2012. Le moment choisi par l’Union nationale de la propriété immobilière pour faire connaître la hausse des cinq années précédentes. 20,94 % en moyenne, inflation comprise. Ce qui fait vivement réagir son président, Jean Perrin (lire plus bas).

Les écarts sont grands entre Reims, où la hausse n’excède pas 10,5 %, et Paris, où elle dépasse 67 % à cause de la création d’un taux départemental, en 2009. Encore faut-il distinguer les communes, comme Caen, où les taux sont très élevés, mais l’évolution inférieure à la moyenne, et des communes comme Rennes, qui sont dans la situation inverse.

L’Unpi, la principale organisation de propriétaires, demande à présent aux collectivités de bloquer les taux. Pour compenser, elle leur conseille de favoriser la construction de logements neufs, « ce qui élargirait l’assiette de base », et d’encourager l’amélioration de l’habitat pour augmenter la valeur locative des logements sur laquelle sont calculées les taxes.

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