Les banques françaises se sont engagées à ne pas infliger de pénalités aux clients ayant souscrit un prêt relais en cas de report d'échéances ou d'allongement de la durée du prêt, a indiqué le ministère de l'Economie.
Par ailleurs, pour faciliter le dénouement des cas difficiles, chaque réseau bancaire va nommer une personne contact crédit relais, qui servira de référent, a indiqué Bercy à l’issue d’une réunion entre les représentants des banques et la ministre de l’Economie, Christine Lagarde.
Selon la directrice générale de la Fédération bancaire française (FBF), Ariane Obolensky, présente aux côtés de la ministre lors d’une conférence de presse, 3.000 dossiers environ poseraient problème.
En contrepartie du plan de soutien au secteur bancaire, les banques françaises s’étaient engagées, mi-octobre, à assurer un suivi préventif des clients emprunteurs en crédit relais et à chercher des solutions personnalisées en cas de difficultés à vendre le bien immobilier.
Mme Lagarde a aussi indiqué que les banques avaient « renouvelé leur engagement d’étudier au cas par cas » les dossiers des emprunteurs immobiliers qui connaissent des difficultés d’emploi qui peuvent se traduire par des pertes totales ou partielles de revenus.