Les compteurs électriques intelligents sont obligatoires en France dans les logements neufs depuis de 2012.
Cette décision est contestée par les collectivités locales qui jugent « prématuré de généraliser le dispositif » qui devra s’appliquer à la quasi-totalité des habitations en 2021.
« Dès lors que l’expérimentation en cours sera concluante et que les caractéristiques techniques et les modalités de déploiement auront été fixées, cette obligation entrera en vigueur », à indiqué à l’AFP le ministère de l’Ecologie après la publication d’un décret en ce sens au Journal Officiel.
Ce nouveau type de compteurs électrique est capable de communiquer avec les systèmes informatiques des producteurs et distributeurs, en relevant la consommation électrique pratiquement en temps réel et en la transmettant au distributeur.
Pour les usagers, ce système présentera notamment l’avantage de permettre à distance des relevés de consommation, des ouvertures et clôture de contrat, des changements de puissance des installations, sans intervention d’un technicien.
Des économies sont également attendues de cette mesure très précise et des possibilités qu’elle procurera d’adapter plus finement son abonnement à sa consommation.
Mais « si l’intérêt d’un comptage évolué et fiable ne fait pas de doute et n’est pas contesté, l’expérimentation en cours suscite légitimement nombre de questions, pour l’heure sans réponses », écrit la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR), une association regroupant près de 500 collectivités territoriales et établissements publics, vendredi dans un communiqué.
Les collectivités locales sont propriétaires des réseaux de distribution d’électricité basse consommation.