Le diagnostic de performance énergétique est obligatoire pour les futurs vendeurs. Il mesure la consommation énergétique au m² et par an. Il est réalisé par un expert immobilier spécialisé.
Depuis le 1er janvier, le DPE doit figurer sur l’annonce immobilière pour la mise en vente du bien. Il doit donc être effectué avant la publication de l’annonce. « Avant, le DPE n’intervenait qu’au moment du compromis de vente. L’acquéreur en prenait connaissance alors qu’il avait déjà pris sa décision, explique Julien Contant, diagnostiqueur immobilier. L’évaluation énergétique fait désormais partie des critères d’achat. »
Les catégories A à G
De la même façon que les produits électroménagers, le produit immobilier va être classé dans plusieurs catégories, allant de A à G selon la quantité d’énergie consommée. La catégorie A concerne les habitations à basse consommation, types BBC (Bâtiments basse consommation).
À partir de 2012, toute maison neuve devra intégrer cette catégorie. La catégorie G au contraire fait état d’une habitation énergivore qui souffre généralement d’un problème d’isolation.
Aujourd’hui la moyenne se situe entre D et E.
Les critères d’évaluation
Plusieurs critères vont être observés par l’expert : la configuration de la maison (présence de murs mitoyens, forme de la maison…), l’isolation, le nombre de fenêtres et de portes, le système de ventilation et de chauffage (électrique, gaz, etc.). Celui-ci va ensuite traiter les différentes données grâce à un logiciel qui lui indiquera, selon les normes établies par le ministère, dans quelle catégorie classer le bien. Une classification non exhaustive et perfectible selon les professionnels qui conseillent de bien lire le rapport en complément.
Bien lire le rapport de diagnostic immobilier.
Un rapport complet accompagne l’étiquette visible sur l’annonce du bien. « Il est important de tenir compte des deux et de ne pas se fier seulement à l’étiquette. » Pour Julien Contant, les critères de mesures ne sont pas suffisamment complets. Ils tiennent simplement compte de la consommation d’énergie, pas des émissions de gaz à effet de serre. « Une habitation peut être classée F alors qu’elle utilise 80 % d’énergie renouvelable. »