Mer, montagne ou campagne ?

Les facteurs à prendre en compte

En France, on compte actuellement plus de 3 millions de résidences secondaires contre 2,2 millions il y a quinze ans. Que vous décidiez d’acheter à la mer, à la montagne ou à la campagne, voici quelques conseils pour vous aider à choisir votre villégiature.

Profitez de votre temps libre pour procéder à de nombreuses visites dans la région que vous avez choisie. Attention au seul coup de foudre ! Ce n’est pas un critère suffisant pour vous décider.

Vous devez tenir compte de plusieurs facteurs

  • L’emplacement. Privilégiez la proximité de tout ce qui donne de la valeur à votre résidence : plage, piscine, golf, pistes de ski… et préférez les petites surfaces.
  • Sa proximité avec votre résidence principale. Votre résidence secondaire ne soit pas être située à plus d’une heure et demi de route, de votre habitation principale.
  • Elle ne doit pas nécessiter de gros travaux. Elle doit être habitable en l’état. La résidence secondaire est avant tout un lieu de détente et de villégiature.
  • Son coût. En France, le coût moyen d’une résidence secondaire est de 150 000 à 160 000 €.

Le marché des résidences secondaires

Le marché immobilier ne semble pas vouloir retrouver son rythme de croisière. Et les vacances scolaires, plutôt propices aux ventes de résidences secondaires, n’y ont rien changé.

Taux d’intérêts élevés, banques frileuses, biens immobiliers chers et incertitude sur l’évolution du marché dans les années à venir.

« Ça fait beaucoup de points d’interrogation », reconnaît Hans de Gouvello, responsable de l’agence immobilière Laforêt de Paramé. « La demande en résidence secondaire est par définition moins urgente que dans le principal, ajoute Catherine Estrade, responsable de l’agence Maison Rouge, à Paramé. Les gens ont donc le temps de réfléchir, et le prennent de plus en plus longtemps. »

La demande existe tout de même.

« Les acheteurs de résidences secondaires qui ont poussé notre porte sont de toute la France, indique Rémy Robert, responsable de l’agence Alet immobilier, groupe Giboire, à Saint-Servan. On vient de vendre un appartement à un couple de Dijon, avec deux enfants, qui voulait quelque chose pour cet été, et un grand deux pièces à un couple de la Manche qui cherchait une résidence secondaire pour se rapprocher de ses enfants et petits-enfants qui habitent ici. »

Pour le secondaire, la demande est exigeante.

« Ils veulent des résidences en bon état, note Rémy Robert. Les gens qui habitent loin ne veulent pas s’embêter avec des travaux, ça fait beaucoup de route sinon. Pour des Rennais, ça va encore, mais pas plus loin. »

Les acheteurs parisiens, qui disposent en moyenne d’un budget plus élevé que le reste des acquéreurs, visent plutôt les appartements haut de gamme. « Mais ils ont du mal avec les prix, constate Catherine Estrade. Ils ne comprennent pas pourquoi les prix de Saint-Malo sont aussi élevés que dans certains quartiers parisiens. »

Extraits : S. Richard, Ouest France Multimedia & P. Lelong, Ouest-France

Quelques chiffres

La densité de résidences secondaires est plus forte sur le littoral.

Ainsi, dans le bassin de Lisieux, on trouve 23 résidences secondaires au km² contre 6 seulement au niveau régional. Dans ce bassin par exemple, Deauville compte 1 380 résidences secondaires au km². Seul Cabourg dans le bassin de Caen rivalise avec 1 410 résidences secondaires au km². Ces deux stations balnéaires régionales se plaçent au 4e et 5e rangs nationaux, derrière trois stations balnéaires de l’Hérault : Valras-Plage, Palavas-les-Flots et la Grande-Motte.

La Provence-Alpes-Côte d’Azur est la région qui compte le plus de résidences secondaires en France avec 460 000 logements. L’Alsace est celle qui en compte le moins avec 18 000.

Dans les régions Ouest, la Bretagne abrite 232 000 résidences secondaires et logements occasionnels et les Pays de la Loire 217 000. En 2004, au niveau national, plus de 3 millions de résidences secondaires et logements occasionnels sont recensés, soit 10 % du total du parc des logements de la métropole.

Sources : Enquêtes annuelles de recensement

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