Un littoral très attractif
L’Ille-et-Vilaine
Le littoral breton est la plus grande façade maritime française. Ses 2 730 km de côtes sont fortement convoités. Le marché de l’immobilier connaît une évolution contrastée selon les secteurs et les types de biens. Les résidences secondaires représentent 34 % du marché.
L’immobilier bord de mer en Ille-et-Vilaine
Dans le Pays Malouin les prix de l’immobilier sont toujours très au dessus de la moyenne, avec des disparités importantes entre les secteurs et les produits, ainsi comptez 3 842 €/m² pour un appartement de quatre pièces à Dinard contre 2 152 €/m² pour un studio à La Richardais. Les prix passent aussi du simple au double pour une maison à Cancale ou à Saint-Lunaire. Par ailleurs, le TGV a une incidence sur la clientèle : plus de 20 % des acquéreurs sont originaires d’Ile-de-France contre 12 % en 2003. Seuls 30 % sont des locaux.
La côte malouine attire toujours les investissements en résidences de loisirs, des franciliens comme des rennais. Les étrangers, en particulier les britanniques, apprécient toujours cette côte et disposent d’un pouvoir d’acquisition supérieur à celui des français.
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Les Côtes d’Armor
Les deux littoraux costarmoricains se comportent différemment. Si sur le littoral Goëlo-Côte de Granit Rose le marché immobilier se calme, il se redynamise sur la Côte d’Emeraude. Avec une augmentation de + 11,6 % elle redevient le secteur le plus prisé du département, Fréhel enregistre même une envolée de près de 25 %.
C’est à Saint-Quay-Portrieux que le prix moyen des maisons est le plus élevé (comptez plus de 430 000 € pour une maison de 6 pièces et plus). A Perros-Guirec, commune phare de la Côte de Granit Rose, les prix se sont stabilisés, + 0,7 %. Le littoral reste très recherché par les acquéreurs venant de l’extérieur, plus particulièrement les franciliens qui représentent plus d’un acquéreur sur quatre. Ces côtes attirent également des étrangers, 8,8 % des acquéreurs sur la Côte d’Emeraude.
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Le Finistère
Sur le littoral nord le marché immobilier est peut spéculatif et animé par les finistériens. L’offre en appartements reste faible et se concentre sur quelques stations balnéaires très recherchées, comme Roscoff à 1 918 €/m² dans le nord du département, Douarnenez à l’ouest à 1 328 €/m². Sur l’ensemble de ces communes les prix de l’immobilier ont fortement progressé : entre + 10 et + 20 %.
Sur le littoral Sud, La Forêt-Fouesnant est la commune la plus onéreuse, suivie de près par Bénodet. Ce secteur attire également les investissements en résidence de loisirs, 55 % des acquéreurs ne sont pas finistériens.
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Le Morbihan
Sur le littoral morbihannais, toutes les communes n’évoluent pas de la même façon et les stations balnéaires très prisées de Carnac et de Quiberon enregistrent des augmentations de l’ordre de 20 %.
Sur Carnac et Arzon les appartements s’échangent à près de 4 500 €/m² contre 3 200 € à Sarzeau.
Le niveau des prix a une incidence sur les acquéreurs, près de 55 % sont des cadres, 20 % sont des retraités. Près de 70 % des acquéreurs viennent d’un autre département.
C’est le littoral Ouest qui enregistre les prix les plus élevés. Le littoral Est reste le secteur le plus abordable sur la côte.
Le marché immobilier sur le littoral breton continu sa progression : les appartements ont gagné de 10 à 13 % sur le littoral compris entre le golfe du Morbihan et Bénodet et 12 % sur la Côte d’Emeraude. Le littoral attire toujours plus de retraités ou futurs retraités à la recherche de calme.
Sarzeau fait battre le cœur de la presqu’île
La douceur de vivre de Sarzeau attire de nombreux retraités. Un engouement qui provoque une flambée de l’immobilier. Une ville en pleine mutation. La cité des Vénètes, calme et tranquille l’hiver, jeune, familiale et touristique l’été, fait battre le cœur du canton. Limitée à l’ouest par Saint-Gildas-de-Rhuys, à l’est par Saint-Armel et le Tour-du-Parc, bordée par deux littoraux, la commune de Sarzeau recouvre à elle seule la moitié de la surface de la presqu’île.
La population est actuellement en pleine mutation. En moins de dix ans, la commune a gagné un millier d’habitants. Parmi eux, beaucoup de pré-retraités et de retraités (54 ans en moyenne) venus de l’extérieur, notamment de la région parisienne. L’hiver à la capitale, l’été à la plage.
Cet engouement a fait bondir les prix de l’immobilier (3 200 €/m² en moyenne pour un appartement) et le nombre de résidences secondaires. Sarzeau opère peu à peu sa mutation et trouve son équilibre entre préservation de la zone côtière sensible et accueil de jeunes foyers. Ces dernières années, de gros efforts ont été accomplis pour embellir le bourg.