Depuis plusieurs mois le marché de l'immobilier hésite, avance doucement et procrastine à l'idée de se relancer mais la reprise dans l'immobilier semble enfin se dévoiler.

Une reprise des transactions dans l’ancien et le neuf

On a pu observer ces derniers mois une reprise des transactions dans l’ancien, ainsi en 2016 la barre des 840 000 ventes devrait être dépassée permettant de retrouver les niveaux d’avant la crise de 2008. Il en est de même pour le marché de l’immobilier neuf qui a connu de rudes années en 2013 et 2014, redynamisé par le dispositif de défiscalisation Pinel. Nous évoquions en ce début de semaine les derniers chiffres de la construction de logements neufs qui démontrent le redressement global du secteur de l’immobilier. En effet, qu’il s’agisse des demandes de permis de construire et des mises en chantier, les indicateurs sont au vert avec respectivement +6.6% d’autorisations et +5.7% de constructions neuves par rapport à l’été 2015.

Des taux en baisse qui séduisent les acheteurs

Les prix de l’immobilier sont plutôt stables depuis 2015, ce qui permet de rassurer le marché alors que les taux d’intérêt sont toujours en baisse. Cela permet d’appuyer la demande en étant un solide argument auprès des acheteurs pour se lancer dans l’aventure de l’achat immobilier. En effet, les taux n’ont jamais été aussi bas, en 2008 par exemple le taux moyen d’un crédit immobilier était plus proche des 5 % que du 1% de cette fin d’année. Les taux immobiliers sont en baisse depuis 9 mois consécutifs, chaque mois entraîne son nouveau record de taux de prêt immobilier bas.

Barometre regional septembre 2016 par Empruntis

Un record historique des taux d’emprunt immobilier

Le bilan de septembre de l’Observatoire Crédit Logement / CSA, indique que les taux d’emprunt (hors coût des garanties) sont en moyenne de 1,41 % en septembre, soit des taux 4 fois inférieurs à ceux du début des années 2000. Il s’agit là d’un plancher record. Les banques peuvent se permettre de prêter moins cher car les conditions de refinancement sont encore très favorables. En effet, pour leurs barèmes de crédit les organismes bancaires se basent sur le taux auquel la France emprunte, en baisse cette année grâce à la politique monétaire de la BCE.

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