LE GOUVERNEMENT a repoussé du 1er janvier au 1er avril l'entrée en vigueur de la réforme des aides personnalisées au logement (APL), après un premier report en juillet dernier, à la demande de la Caisse nationale des allocations familiales, qui avait demandé plus de temps pour sa mise en oeuvre.
« Le gouvernement a choisi de décaler l’entrée en vigueur au 1er avril pour mettre en oeuvre la réforme avec un meilleur niveau de sécurité et de fiabilité pour les allocataires », a indiqué le ministre chargé de la Ville et du Logement, Julien Denormandie, dans un communiqué.
« Cette réforme n’est pas remise en cause et permettra de déterminer de façon plus juste le montant d’APL à verser en fonction de la situation des allocataires et de la réalité de leurs ressources », a-t-il assuré. « Il est de ma responsabilité d’assurer à tous les allocataires le juste versement de leurs aides au logement, c’est pourquoi j’ai acté ce décalage d’un trimestre », a souligné le ministre.
La Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf) avait informé Julien Denormandie du besoin de « décaler la date d’entrée en vigueur de la réforme d’un trimestre afin de s’assurer de la meilleure qualité et fiabilité possibles dans la mise en oeuvre de cette réforme pour ses six millions d’allocataires », a-t-elle indiqué dans un communiqué distinct. Selon elle, les « travaux techniques relatifs » à l’évolution du mode de calcul des allocations logement « montrent encore des zones d’incertitude ». « D’ultimes travaux de fiabilisation sont donc indispensables, nécessitant un décalage du calendrier prévu pour assurer la bonne mise en oeuvre de la réforme », a également expliqué la Cnaf.
Source : Quotidien La Presse de la Manche du 27/12/2019 – Nord Cotentin