Si le Pentagone est le plus recherché, « tous les quartiers sont vendables », assure Peggy Poiraud, gérante d’une agence Guy Hoquet. à condition de respecter les prix du marché.

Si les grues ont disparu du paysage et les promoteurs quitté en grande partie La Roche depuis la fin du dispositif Pinel en décembre dernier, les investisseurs locatifs, eux, sont plus que jamais présents sur un « marché très actif », selon Peggy Poiraud, gérante de l’agence Guy Hoquet. « Cette année, on a cumulé tous les profils d’acheteurs potentiels : primo-accédants, investisseurs locatifs, second projet… Mais la grosse évolution, ce sont les investisseurs locatifs. Ils étaient déjà là mais pas à ce point. Ils viennent aujourd’hui de Nantes, de Paris… Comme si la Roche était l’Eldorado. Le foncier n’est pas cher en centre-ville, on peut aller chercher un super taux de rentabilité, principalement pour faire du meublé, et ce n’est plus que la seule niche fiscale possible ! » Résultat : le marché qui depuis un an était déjà tendu l’est encore plus. « C’est de pire en pire », lâche l’agent. Ajoutez à cela « le comportement des gens qui attendent d’avoir trouvé leur nouveau bien pour revendre le leur. »

 

Peggy Poiraud, gérante de l’agence Guy Hoquet.

« Rester prudent »

Pour autant, si les prix augmentent car les produits se font rares, « ça ne flambe pas démesurément », tempère Peggy Poiraud. « Pour du locatif, il faut compter entre 80 000 et 100 000 €. Pour une maison de ville, on tourne autour des 200 000,00 € quand on devrait être à 180 000. On voit en effet des biens partir 5 à 10 % au-dessus de ce qu’on aurait pensé. Dans le Pentagone, on dépasse par contre les 200 000 depuis moins d’un an. »

Les biens continuent à se vendre pour la plupart « vite, voire très très vite », constate Peggy Poiraud. Malgré tout « le délai moyen de vente se maintient à 3 mois car à l’inverse d’autres bien traînent parce qu’ils ne sont pas au bon prix. »

« Le Pentagone est toujours très demandé et encore plus. Les gens qui viennent de l’extérieur aspirent à habiter en centre-ville, ça les rassure », suppose Peggy Poiraud pour qui « tous les quartiers sont vendables avec des différences de prix bien sûr mais il n’y a pas freins majeurs. Même la Garenne, ça peut être vendu pour faire du locatif ou du meublé. »

« Il faut rester prudent et savoir raison garder », conseille Peggy Poiraud aux primo-accédants notamment. « Comme les taux sont bas et qu’ils ont accès au prêt à taux zéro, ils ont tendance à s’enflammer sur des montants et les mensualités. Au contraire, il faut rester vigilant à ce que son bien soit revendable ou louable, même si on a acheté dans un marché haut ». Même chose pour le neuf, « extrêmement cher comparé à l’ancien, et en cas de problématique de vie et de nécessité de revendre, ça peut être compliqué », conclut l’agent immobilier.

 

Source : Supplément Ouest-France – La Roche-sur-Yon – Catherine Richard

 

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