Les prix de l’ancien augmentent régulièrement à Rennes. Coup de projecteur dans les quartiers.
Vous recherchez une maison à acheter à Rennes ?
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« Comptez 300 000 € pour le ticket d’entrée », annoncent les professionels de l’immobilier.
- Les quartiers les plus prisés restent bien sûr l’hyper centre, le quartier du Thabor en particulier jusqu’à la rue Jeanne-d’Arc. Dans ce secteur, réservé à une élite, on voit des maisons anciennes qui se vendent entre 400 000 € et 500 000 €, mais pas pour y habiter en l’état… « Les travaux de rénovation étant limités ou beaucoup trop lourds, les acquéreurs choisissent de raser la maison pour en construire une neuve, moderne et spacieuse », explique Me Corinne Jean, chargée de communication à la chambre des notaires. À l’arrivée, on atteint des budgets entre 800 000 et 900 000 €. Un marché qui intéresse aussi, du coup, les promoteurs. « Un opérateur réalise en ce moment un programme rue de la Palestine, qui propose des maisons neuves de 180 m2 à 940 000 €. Et elles se vendent. »
- Les acquéreurs « un peu » moins fortunés s’intéressent pour leur part aux secteurs de la gare et de Sainte-Thérèse, où les prix ont augmenté de 20 % en un an (du 1er juillet 2011 au 30 juin 2012). Dans ces rues, on peut acheter une maison de 90 m2 pour 320 000 €, avec travaux à prévoir…
- Au rayon des appartements anciens cette fois, les prix ont augmenté de plus de 5 %, tous quartiers confondus, avec un niveau moyen de 122 000 € pour 52 m2. Avec quand même quelques disparités : les prix sont en légère baisse à Villejean et Verdun/Saint-Malo ; et en légère augmentation dans le centre, dans le quartier de la gare/Sainte-Thérèse et à Cleunay. Le quartier des Gayeulles attire aussi les acheteurs, qui apprécient les équipements de proximité comme la patinoire, le parc urbain et la qualité de vie en général.
- Les programmes d’appartements neufs fleurissent aussi dans plusieurs secteurs de la ville, et notamment au sud de la ville. Compter un prix moyen de 177 000 € pour un logement de 47 m2. Mais dans le centre-ville, il vous en coûtera plutôt 219 000 €, et 253 000 € à Cleunay.
Laurent Le Goff, Yann-Armel Huet et Samuel Nohra, Ouest-France
Gayeulles : un cadre agréable et un futur métro
Les atouts du quartier des Gayeulles : ses espaces verts, sa piscine, sa patinoire et la seconde ligne du métro qui va la desservir. Cependant, selon les notaires, le prix moyen des appartements neufs a reculé de 8 % et s’affiche à 154 550 €. « Maintenant tout dépend du quartier et de l’état de l’appartement » explique une agent immobilière.
« Le secteur Saint-Laurent est très prisé. Les maisons, des biens rares, se négocient entre 280 000 et 350 000 €. Un appartement de type 6 avec terrasse bien exposée s’achète entre 140 000 et 250 000 € ».
Toujours selon cette spécialiste, « le marché reste porteur et on réalise pas mal de contrats sur la Bellangerais très coté par les familles. On a assisté à de nombreuses transactions dues notamment à des mutations professionnelles. »
Cleunay : un quartier en pleine extension
Dans le quartier de Cleunay, à l’Ouest de Rennes, « les prix stagnent », assure Anne Vestu, de l’agence LFI.
« C’est un marché qui continue de fonctionner, comme dans le centre-ville avec des tarifs raisonnables. Pour un T3 avec garage et balcon, comptez autour de 150 000 . »
Qui sont les acheteurs ?
« Le marché locatif est très fort et les personnes qui ont investi à Cleunay sont très satisfaites. Il y a aussi une forte demande en maisons dans le quartier de La Mabilais – Arsenal-Redon – cité judiciaire, qui s’est développé et étendu vers le vieux Cleunay. Une maison des années 50 peut se vendre entre 350 000 et 450 000 €, ce qui est raisonnable, même si on sait qu’il va falloir ajouter 50 000 € de travaux. » Cleunay, en particulier le quartier de la Sagesse, est aussi très prisé par les primo-accédants.
Bref tout va bien : « On a fait une très bonne année 2012. »
Centre : « une légère baisse » des prix
Quelle tendance dans le centre-ville de Rennes ?
« Plutôt une légère baisse des prix, voire une stagnation, explique un agent immobilier du centre-ville. Le marché reste plus porté vers les investisseurs, c’est-à-dire les particuliers qui achètent pour faire du locatif, et non pas vers l’achat de résidence principale. »
Quels sont donc les prix ?
« Pour un petit studio, comptez entre 55 000 et 65 000 €, un T1 bis entre 75 000 et 95 000 €, un T2, entre 100 000 et 120 000 €. Certains produits qualitatifs partent très vite. D’autres, construits dans les années 70 très mal. »
Concernant les maisons, les prix restent très élevés, « car elles sont rares dans le centre. Tout dépend de l’emplacement, des vis-à-vis, etc. Il faut compter entre 400 000 €, voire 1 M € autour de l’avenue Janvier ou du côté de la Rotonde. » Côté volume des ventes, si cet agent assure bien travailler, il note aussi que « certains confrères rencontrent pas mal de difficulté en ce moment. »
Explication ? « Les lois changent à tout bout de champs. Les gens sont dans l’attente. »