Sur le marché privé, ils ont augmenté de 1,3 % au cours des douze derniers mois. Alors qu'ils stagnent au plan national et baissent dans plusieurs régions françaises.

Clameur, un groupement d’acteurs de l’immobilier (bailleurs et organismes financiers) a publié son baromètre annuel des loyers sur le marché locatif privé. « Depuis l’été 2011, constate Michel Mouillard, professeur d’économie à l’Université Paris Ouest, le marché locatif privé s’enfonce dans la récession, affecté comme l’ensemble de l’économie immobilière par le ralentissement économique. Il doit composer avec une demande particulièrement déprimée par la montée du chômage et les incertitudes sur le pouvoir d’achat ».

À la fin août 2012, par rapport à la même date de 2011, les loyers avaient augmenté de 1,2 % en moyenne nationale. Une baisse en réalité, puisque sur cette période, la progression des prix à la consommation était estimée à 2,1 % par l’Insee. La même tendance s’observe en 2013, avec une hausse apparente de 0,1 % mais une inflation de 1 %.

9,50 € le mètre carré

Ces moyennes « France entière » cachent cependant des disparités selon les régions. Sur les vingt-une régions métropolitaines (sans l’Ile-de-France), dix connaissent une baisse des loyers, six stagnent ou progressent moins que l’inflation. Cinq en revanche connaissent une progression, toujours légère. C’est le cas de la Bretagne (avec la Bourgogne, Champagne-Ardenne, Pays de la Loire et Rhône-Alpes).

Le loyer moyen dans le parc locatif breton était, au cours des douze derniers mois, de 9,50 € du mètre carré par mois (12,6 en moyenne nationale). Il a subi une hausse de 1,3 %. Soit 0,3 % hors inflation.

Le tableau de bord de Clameur mesure également la « mobilité résidentielle », c’est-à-dire le pourcentage de logements remis en location chaque année. Sur ce paramètre, indicateur de la tension du marché, la Bretagne fait bonne figure avec un taux de mobilité de 36 % (en recul de 2,4 %) contre 26,3 % au plan national (en recul de 2,7 %).

Bruz, la plus chère

Au palmarès des villes bretonnes les plus chères pour les locataires, Bruz, dans la périphérie rennaise, arrive nettement en tête, devant Rennes, Nantes et Vannes. Au palmarès des moins chères : Fougères, devant Saint-Avé dans la périphérie vannetaise, Lannion et Redon. La hausse la plus forte a été enregistrée à Landerneau avec un bond de 5 %. La plus forte baisse revient à Fougères avec un recul de 3,2 %.

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