Terrains, appartements, maisons : les tarifs pratiqués à Saint-Brieuc et ses environs restent abordables. Un acquéreur sur deux a moins de 40 ans.

  • Pas d’emballement des prix

Côté maison, les prix ont progressé en 2011 : + 7,2 % dans la couronne briochine avec un prix moyen de 163 500 € , 149 300 € à Saint-Brieuc même (+ 3,6 %). « Une progression qui ne permet pas aux prix d’atteindre ceux de 2008 où l’on déboursait environ 173 522 € pour acquérir une maison dans l’agglomération briochine et 156 332 € à Saint-Brieuc », fait remarquer Bruno Simon, notaire à Saint-Brieuc et président de la chambre notariale du département.

  • Attractif pour les jeunes

Les prix pratiqués sur Saint-Brieuc et son agglomération sont relativement proches de la moyenne départementale. Ils séduisent donc les jeunes. Un acquéreur sur deux a moins de 40 ans. Les moins de 30 ans représentent même 22,5 % des acquéreurs d’appartements avec un budget moyen de 78 600 €. Côté maisons, ces même moins de 30 ans représentent 16,4 % des acquéreurs avec un budget moyen de 125 000 €.

  • Construire plus petit

Le terrain à bâtir reste le type de bien privilégié des jeunes. Le foncier manquant à Saint-Brieuc, ces derniers se tournent vers les villes alentours. « Ils investissent dans des terrains plus petits et par conséquent moins onéreux que leurs aînés. » 50 000 € en moyenne contre 69 000 € pour les 40-49 ans. En 2011, les notaires ont constaté que « l’augmentation des prix a conduit les acquéreurs à s’orienter vers des appartements plus petits : 58 m2 contre 64 m2 en 2010 ».

  • Disparités entre villes

Dans l’agglomération briochine, les prix varient selon la ville. Ce n’est pas une nouveauté, des villes comme Ploufragan ou Trégueux sont plus abordables que les communes littorales. Dans l’agglomération, c’est la commune de Pordic qui affiche les prix les plus élevés avec un prix moyen de 194 100 € en 2011. Disparité également entre les quartiers. À Saint-Brieuc, des maisons peuvent dépasser les 300 000 ? dans les quartiers Saint-Michel et le Tertre Notre-Dame.

  • De particuliers à particuliers

S’il est une chose que la crise de l’immobilier a changée, c’est le comportement des vendeurs et des acheteurs. De chaque côté, on essaie de se passer d’intermédiaire. Et notamment de se passer des services d’une agence. « L’avis d’un professionnel sur le juste prix d’un bien peut toutefois faire gagner de l’argent, tempère Bruno Simon. Mieux vaut y réfléchir à deux fois. »

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