Quinze mesures seront débattues à la fin du mois, dont la transformation de bureaux et la surélévation d'immeubles.

Certaines mesures du plan d’urgence pour le logement, promis le 21 mars par le président de la République, ont été présentées en Conseil des ministres. Elles seront discutées fin mai. Le ministère sera habilité à légiférer par ordonnance pour mettre en oeuvre la plupart des mesures dès l’automne. Un projet de loi sur l’urbanisme sera, par ailleurs, présenté cet été.

« Vrai gisement »

François Hollande avait déjà laissé entrevoir la transformation de bureaux en logements. Cécile Duflot, la ministre du Logement, enfonce le clou. « Le vrai gisement pour pouvoir avoir des logements plus vite, ce sont les locaux de bureaux vides », estime-t-elle. Les freins à leur transformation en logements vont être levés. Comme le nombre de places de stationnement à prévoir qui sera abaissé pour les logements situés à moins de 500 mètres des transports publics.

À Paris, l’Observatoire de l’immobilier d’entreprise (Orie) indique cependant que la réhabilitation d’un bureau en logement peut coûter 2 200 € le mètre carré. Aux standards actuels peut-être, mais l’objectif affiché par la ministre est d’aller vite « pour créer du logement accessible ».

La densification des villes va, par ailleurs, être recherchée avec la possibilité de surélever « d’un ou deux étages » les immeubles encadrés par des immeubles plus hauts.

Les recours contre les permis de construire vont être encadrés. Ils ne seront plus accessibles qu’aux riverains dont le logement est directement affecté. Et les sommes perçues sous forme de transaction devront être déclarées aux impôts. Une façon d’éviter les recours malveillants qui empêcheraient chaque année la construction de 25 000 logements.

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