"Attention ! Acheter des listes de location ne vous garantit pas de trouver un logement"
Une brochure d’aide aux jeunes en quête d’appartements met en garde contre les risques d’une pratique de certaines agences immobilières dénoncée par les organisations étudiantes.
Elle consiste à proposer aux étudiants, pour 150 à 450 euros, des listes de logements qui se révèlent déjà loués, plus chers qu’indiqués ou avec de faux numéros.
La brochure de 8 pages répond partiellement à la promesse du secrétaire d’Etat Benoist Apparu de lancer une grande campagne d’information sur le sujet.
Sous le titre, seul figure un petit paragraphe recommandant de ne verser « aucune somme sans signer une convention qui précise les caractéristiques du logement recherché, le service attendu, la rémunération de l’intermédiaire (il doit avoir une carte professionnelle) et les conditions dans lesquelles vous serez remboursé si le vendeur n’a pas rempli ses obligations« .
« Nous allons lancer une campagne d’information. Le but n’est pas d’interdire de faire appel à ces agences. Mais de prévenir les jeunes qu’il y a des risques. Et surtout de leur expliquer que l’achat d’une liste ne garantit pas l’attribution d’un logement« , avait affirmé en octobre M. Apparu.
« La Répression des fraudes (la Direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes, ndlr) a été mandatée pour effectuer des contrôles.
La DGCCRF vérifie « si les engagements de ces agences sont bien respectés » et « si les listes comportent des faux numéros ou des appartements déjà loués », ajoutait-il.
Quelques mois plus tard, le secrétariat d’Etat au Logement indique seulement que le secrétaire d’Etat à la Consommation Frédéric Lefebvre a demandé à nouveau à la DGCCRF « d’effectuer des contrôles sur les marchands de liste« .