Londres centre demeure la ville la plus chère en Europe dans l'immobilier résidentiel neuf, suivie par Paris intra muros.
Londres et Paris restaient en 2012 les villes de l’Union européenne avec les prix immobiliers les plus élevés, selon une étude du cabinet Deloitte, qui souligne également l’hétérogénéité croissante des marchés immobiliers selon les pays.
« Londres centre demeure la ville la plus chère en Europe avec un coût moyen de 10 000 euros par mètre carré » dans l‘immobilier résidentiel neuf, suivie par Paris intra muros, qui « affiche un coût moyen de 8 300 euros par mètre carré », détaille l’étude, qui porte sur le marché du logement résidentiel dans 12 pays européens.
Le prix moyen du mètre carré descend à 6 000 euros pour le Grand Londres et 5 500 euros en Ile-de-France. On trouve ensuite Munich, ville la plus chère d’Allemagne avec environ 5 000 euros du mètre carré, puis Moscou, Milan, Rome, Lyon et Marseille, autour de 4 000 euros le mètre carré, ajoute Deloitte.
Rapporté au niveau de vie, c’est toutefois en Russie que l’accès à la propriété est le moins aisé, avec en moyenne 10 années de salaire brut nécessaires pour acquérir un logement neuf de 70 mètres carrés.
La France arrive en deuxième position, avec 9,4 ans, suivie par le Royaume-Uni et l’Italie. Le pays le plus accessible est le Danemark, avec à peine plus de 2 ans de salaire nécessaires pour l’achat d’un bien comparable.
Selon l’étude, « la récession économique en Europe a accentué l’hétérogénéité des marchés selon les pays ». Elle note ainsi que si les prix ont continué à grimper au Royaume-Uni (+ 13,5 % par rapport à 2011), en Russie (+ 11 %) et en Allemagne (+ 9,1 %), la croissance a été beaucoup plus modérée en France (+ 2,5 %) et en Belgique (+ 3,1 %) et les prix ont reflué en Italie (- 3,6 %), en Espagne (- 6,2 %) et aux Pays-Bas (- 6,9 %).
L’Espagne et la France présentent par ailleurs les parcs de logements les plus denses, avec respectivement 563 et 532 logements pour 1 000 habitants, contre une moyenne européenne de 474 pour 1 000, du fait principalement de leur « volume de résidences secondaires ».
A l’autre bout du classement, les pays les moins équipés sont la Pologne et la Belgique.