L’immobilier londonien, qui flambe depuis des années, craint une douche froide post-Brexit, et certains professionnels constatent déjà quelques signes de ralentissement.
Un bus noir sillonne les quartiers les plus huppés de Londres pour une visite guidée d’un nouveau genre visant à faire découvrir les maisons luxueuses et appartements de grand standing achetés avec de l’argent sale.
Londres centre demeure la ville la plus chère en Europe dans l’immobilier résidentiel neuf, suivie par Paris intra muros.
Selon Transparency international, 36 342 propriétés seraient détenues par des sociétés immatriculées dans des îles lointaines.
L’assureur français AXA a annoncé avoir acheté un terrain au coeur de la City pour y édifier un immeuble de bureau de grande hauteur.
Le « temple de l’électricité » dé-commissionné en 1983, figure sur la couverture d' »Animals », vinyle de Pink Floyd qui a fait le tour du monde en 1977.
A vendre : complexe immobilier de vingt-deux étages en plein coeur de Londres avec vue imprenable sur Big Ben, mise à prix 250 millions de livres (315 millions d’euros). Signe particulier : siège actuel de Scotland Yard, la prestigieuse police britannique.
Le gratte-ciel londonien The Gherkin (le cornichon), l’un des immeubles emblématiques du quartier financier de la City, a été mis en vente.
Le gouvernement britannique a vendu une station de métro désaffectée de Londres, utilisée pendant la guerre comme centre de commandement de la défense aérienne, pour faire entrer de l’argent dans les caisses de l’Etat.
Cinq ans après la chute provoquée par la crise financière de 2008, les prix de l’immobilier sont revenus à des sommets au Royaume-Uni où l’on redoute l’émergence d’une nouvelle bulle.