Mardi, le Criec tenait son assemblée générale. L'occasion pour son président d'alerter sur l'état de santé du secteur de l'immobilier.
Trois questions à… Jean-Max Pignet, président de l’association Criec (Centre régional d’information économique et de concertation du secteur de la construction en Basse-Normandie.)
- Quel est le rôle de l’association ?
Nous réunissons les acteurs qui participent à la construction : fédération du bâtiment, des travaux publics, les maîtres d’oeuvre, mais aussi les collectivités locales. Nous tenons lieu d’observatoire régional. Ensemble, nous échangeons des informations, et réfléchissons à des améliorations du secteur. Aujourd’hui, nous dressons le portrait de l’état de santé du marché de la construction.
- Et comment se porte l’immobilier en Basse-Normandie ?
Pas très bien. En 2012, on avait vu une légère amélioration. Elle a été totalement compensée par les très mauvais résultats de la fin de l’année. On constate une baisse des autorisations et des mises en chantier : – 15 % par rapport à 2011. C’est au nombre de chantiers que l’on juge de la bonne santé du secteur. Les budgets publics comme privés sont réduits. Au quatrième trimestre 2012, on a construit 1,5 % en moins par rapport à l’année précédente.
- Quelles sont vos marges de manoeuvre ?
La TVA est passée de 5,5 à 7 % en janvier 2012. Il est même prévu par le gouvernement qu’elle passe à 11 % début 2014. Ils grappillent de l’argent partout ! nous allons tenter de stopper ce projet, voire de repasser à la TVA d’antan à 5,5 %. Ce n’est pas comme ça qu’on va réussir à relancer l’activité !