L'innovation architecturale de L'Atoll lui a valu le premier prix du conseil international des centres commerciaux.
« L’Atoll est la preuve que l’on peut trouver une solution au développement anarchique des entrées de ville. » C’est par cette phrase qu’un architecte allemand, membre du jury de l’ICSC, le conseil international des centres commerciaux, a félicité l’équipe de la Compagnie de Phalsbourg, créatrice de L’Atoll à Beaucouzé. Il était alors en train d’admirer, sur place, son architecture innovante avec deux autres membres du jury le 13 mars dernier.
Objectif de cette visite : évaluer la qualité du centre de Beaucouzé, alors en lice pour recevoir le prix européen ICSC du « meilleur centre commercial spécialisé en 2012 ». A côté de complexes a priori bien plus impressionnants en Angleterre, Allemagne, Turquie, Allemagne, Pologne ou Autriche, L’Atoll s’est imposé. Il a reçu, mercredi 17 avril, le premier prix lors d’une cérémonie à Stockholm.
L’architecture du lieu a particulièrement séduit les membres du jury, tous de nationalités différentes. Jean-Sylvain Camus, de la Compagnie de Phalsbourg, se souvient des mots qu’a eu cet architecte allemand en découvrant le dossier de L’Atoll : « Il s’est dit, mais qu’est-ce que c’est que ce truc ! » De l’étonnement à la séduction, il n’y a eu qu’un pas.
Et d’autres ont aussi été vraisemblablement séduits par le concept innovant de l’atoll. « Un gros promoteur, allemand lui aussi, est venu me voir à l’issue de la cérémonie, rapporte Jean-Sylvain Camus. Il aimerait lui aussi une visite guidée », se réjouit-il. De quoi qualifier L’Atoll d’« exemplarité » pour Jean-Sylvain Camus, qui n’en est pas à son premier prix. En janvier dernier, L’Atoll avait remporté le prix du centre commercial le plus novateur, décerné par Procos, la fédération pour l’urbanisme et le développement du commerce spécialisé.