Le Crédit foncier présentera son analyse du marché breton ce mercredi. Il dévoile les données vannetaises en avant-première.
- Les appartements à la peine
« Aujourd’hui, à Vannes, malgré une bonne dynamique démographique, les candidats à la location d’appartements neufs deviennent plus rares et hésitent moins à négocier », constate le Crédit foncier, dans l’étude sur l’immobilier 2011-2012 qu’il dévoilera officiellement aujourd’hui, lors d’une conférence de presse. De fait, des tensions commencent à apparaître sur un marché devenu moins prospère.
La fourchette des prix du neuf demeure étendue, elle débute aux alentours de 2 600 € le m² et peut atteindre 5 000 € le m². Les valeurs moyennes s’établissent à 3 600 € le m².
- Biens nombreux
Dans l’ancien, soutenu par des taux historiquement bas, le marché des appartements reste actif mais les biens à vendre sont relativement nombreux et les délais de réalisation tendent à s’allonger.
Dans ce contexte, en centre-ville, les prix oscillent entre 2 000 € et 3 500 € le m². Le bas de la fourchette s’applique à des biens souvent défraîchis tandis que les appartements de qualité, pourvus d’un parking et d’un ascenseur dépassent facilement le seuil des 3 000 € le m². En situation plus ordinaire les prix moyens des appartements anciens se situent généralement entre 1 800 et 2 200 € par m².
- Le marché des maisons se tasse
Même s’il résiste mieux que dans beaucoup d’endroits, le marché des maisons anciennes du pays de Vannes connaît « un certain tassement et les valeurs tendent à la stabilité dans une très large fourchette », généralement comprise entre 1 800 € et 3 500 € le m² habitable, selon la situation et l’état des biens, pour une valeur moyenne voisine de 2 700 € le m² habitable
- Les secteurs les plus prisés par les acheteurs
Selon l’enquête du Crédit foncier, les secteurs les plus recherchés sont le centre-ville de Vannes, « le quadrilatère compris entre les remparts et la Place de la Libération et son prolongement vers le port (secteurs de la Rabine et du parc de Limoges) ; les bords du Vincin ; le secteur sud-ouest, Conleau ; le quartier de Tohannic ».
Les communes voisines comme Séné, Arradon, ou Larmor-Baden permettant un accès direct au Golfe du Morbihan sont également très appréciées.
À l’exception notable des situations exceptionnelles de bord de mer, où les terrains à bâtir dépassent régulièrement 300 000 €, les prix communément rencontrés à Vannes, et dans les communes périphériques sont généralement compris entre 200 et 300 € le mètre carré. Les primo-accédants, eux, sont contraints de partir en seconde couronne pour faire construire.
« Mais au-delà d’une vingtaine de kilomètres de Vannes, les prix dépassent difficilement 60 000 € par terrain, les jeunes actifs étant de plus en plus sensibles à l’impact des frais de déplacement sur leurs budgets ».