En cette journée mondiale des abeilles, nous vous proposons d'aborder le thème des jardins écologiques. Voici nos conseils pour vivre en harmonie avec la faune et la flore présente dans votre jardin.

Qu’est-ce qu’un jardin écologique ?

Oubliez les jardins à la française !

Un jardin écologique est un jardin conçu, géré, organisé et cultivé de manière à restaurer et protéger la biodiversité.
Il s’agit de comprendre les rapports qui s’établissent entre les êtres vivants et leur environnement afin de favoriser un équilibre biologique.

Pour cela, le.a jardinier.ère est invité à suivre les cycles de la nature et à respecter au maximum les besoins respectifs des plantes.
En respectant les cycles et les besoins (exposition, sol, climat, etc.), votre jardin vous offrira alors un environnement plus sain.

 

Comment s’y prendre ?

1) Recyclez les matières organiques

Cela va de soi pour la majorité d’entre vous, mais l’un des premiers gestes que nous vous recommandons est bien celui du recyclage de vos matières organiques (fruits et légumes, marc de café, coquilles d’œufs, tonte de pelouse, etc.)
En vous munissant d’un composteur, vous pourrez alors créer votre propre compost gratuitement. Voici un engrais naturel, écologique et économique.

Astuce bonus : Vous pouvez aussi réutiliser l’eau de cuisson de vos aliments, soit chaude comme désherbant naturel, soit froide pour arroser vos plantes !

 

2) Plantez des haies diversifiées

Planter des haies à fleurs et de haies à fruits attire les insectes pollinisateurs. De plus, elles fournissent un abri pour la petite faune et protègent le jardin des vents.
Le conseil supplémentaire : Évitez de tailler vos haies de la mi-mars à fin juillet afin d’attendre l’envol des derniers oisillons.

 

3) Favorisez la petite faune du jardin

Cette petite faune participe à l’équilibre biologique de votre jardin. Pour favoriser l’arrivée des animaux auxiliaires, il faut créer un environnement propice à les attirer.
Pour cela, rien de plus simple.
Dans un premier temps, une zone de friche constituée de végétaux variés sera un atout indéniable. Ensuite, nous vous invitons à installer des abris comme des nichoirs pour oiseaux, un tas de pierre ou une cabane à hérisson.

N’oubliez pas d’y ajouter un point d’eau !

 

4) Préférez un jardin sauvage

Optez pour un jardin sauvage en privilégiant le caractère spontané de la flore et de la faune.
De plus, il est à savoir que certaines mauvaises herbes ont leur utilité.
C’est le cas du lierre qui nourrit les oiseaux, du pissenlit qui attire les insectes pollinisateurs ou encore du trèfle qui bonifie les sols.

 

5) Arrêtez le bêchage et le travail du sol par retournement

Traditionnellement, les jardinier.ère.s pratiquent le bêchage dans le but d’ameublir le sol.
Le problème, c’est qu’en mélangeant les couches superficielles, vous détruisez les micro-organismes qui assurent la fertilité de ce sol.
En effet, certains organismes ne peuvent vivre qu’à une profondeur définie et meurt donc quand vous mélanger les profondeurs.

Pour ameublir votre sol, vous pouvez plutôt utiliser une fourche écologique.
L’ameublissement de votre sol peut aussi se faire grâce à la décomposition d’une couche épaisse de compost et de BRF (broyat de jeunes rameaux de feuillus) épandue sur le sol en automne.

 

6) Arrêtez les traitements chimiques

Il existe une multitude de solutions naturelles, que ce soit pour lutter contre des nuisibles ou pour aider vos plantes à pousser.
Le vinaigre blanc, le bicarbonate de soude, la purée d’ortie ou encore les cendres de bois sont des alliés naturels pour l’entretien de vos jardins.
Renseignez-vous aussi sur les plantes dites « compagnes » ou « répulsives ». L’aneth, par exemple, stimule la croissance des concombres et les plantes aromatiques comme la lavande limitent les maladies du rosier.
De plus, n’oubliez pas que la petite faune permet aussi de lutter contre les nuisibles. Quand les coccinelles luteront contre les pucerons, les hérissons feront disparaître les escargots et limaces de vos plantations.

 

7) Adoptez le paillage

Saviez-vous que disposer de la paille sur le sol de vos plantations permettait de réduire la quantité d’eau nécessaire à l’arrosage ?
En outre, le paillage à d’autres avantages.
Il permet de limiter le désherbage, protège le sol de l’érosion provoquée par de fortes pluies et améliore la vie et la fertilité du sol en se décomposant.

Et si vous n’avez pas de paille, de l’herbe coupée ou des copeaux de bois peuvent aussi faire l’affaire.

 

8) Pratiquez la rotation de cultures

La rotation des cultures s’applique surtout au potager même si cela peut s’appliquer au jardin également.
Afin de lutter contre l’épuisement des ressources du sol, la propagation de maladie et des insectes nuisibles, il vaut mieux éviter de cultiver les mêmes familles de légumes au même endroit deux années consécutives.

 

9) Récupérez l’eau de pluie

Il est primordial de réfléchir au système d’arrosage de son jardin.
La première chose à faire est de se renseigner sur la météo. Il sera inutile d’arroser son jardin si de la pluie est prévue le lendemain.
Ensuite, installez un système de récupération d’eaux pluviales.

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