Les épreuves écrites du bac ne sont pas terminées que les futurs étudiants prospectent déjà pour l'année prochaine. Pas de panique : le marché du logement étudiant n'est pas saturé.
Le marché locatif pas saturé
Plus de 700 offres récentes sur le Boncoin, location-étudiant et sur ouestfrance-immo.com. Les épreuves écrites du bac se terminent, mais le marché du logement étudiant « frétille » déjà, avant le gros pic post résultats. Les places en Crous se font rares et les dossiers sont clôturés depuis le 31 mai.
Le marché locatif, lui, n’est plus saturé, depuis plusieurs années. Il n’y a pas de quoi s’affoler, selon Loïc Cantin, président de la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim 44). « Les mesures de défiscalisation immobilière ont considérablement augmenté l’offre sur un plan quantitatif et qualitatif. »
Autre réglementation qui a changé la donne : la loi Alur. En zone tendue – Nantes et Saint-Nazaire en font partie -, le préavis pour quitter un appartement non meublé est réduit à un mois. « Ce qui donne au locataire l’avantage de partir, plus rapidement et plus facilement. »
Les étudiants ont la bougeotte
Une offre supérieure à la demande et un préavis réduit entraînent une plus grande mobilité des étudiants. « Avant, ils entraient dans un appartement pour trois à cinq ans. Désormais, la tendance est de changer régulièrement pour trouver quelque chose de plus approprié. Il y a une hausse de l’exigence. »
Le propriétaire bailleur a intérêt à présenter « un bien en bon état », avec une « faible classe énergétique », vu l’offre concurrentielle, rapporte le président de la Fnaim.
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